FranceGérard Darmon évoque sa dépression: «Ma vie partait en cacahouète»
En rupture amoureuse et en manque de reconnaissance, l’acteur a traversé une période sombre à la fin des années 90. «Mission Cléopâtre» lui a permis de remettre le pied à l’étrier.
Gérard Darmon est de retour sur les planches avec la pièce «Une situation délicate». Pour l’occasion, il a décidé de se confier à Paris Match. Il est notamment revenu sur la période de sa vie pendant laquelle rien n’allait vraiment.
À la fin des années 1990, l’acteur a notamment souffert d’une dépression rappelle le média français. «Ma vie partait en cacahouète suite à une rupture amoureuse», a-t-il dit. Même s’il ne lâche pas de nom, le magazine rappelle qu’il avait été en marié jusqu’en 1999 avec la comédienne Mathilda May, mère de ses deux enfants Sarah (née en 1994) et Jules (né en 1997).
L’acteur a alors cumulé une déception sentimentale et un manque de reconnaissance du show-business qui a commencé à lui peser un peu sur le moral. Il est soit ignoré des cérémonies de récompenses, soit se fait piquer la vedette. «Je finis par me dire que le métier m’envoie des messages quand même…» Mais celui-ci reconnaît, qu’à l’époque, son attitude envers la profession avait pu lui jouer des tours, lui qui passait pour «arrogant, agressif avec les critiques».
«Fumer de l’herbe c’était quasi culturel chez moi»
À cette période où tout allait mal pour lui, Gérard Darmon aurait pu basculer vers de vieilles tentations, lui qui admet avoir touché à plusieurs drogues mais, fort heureusement, à ce moment-là de sa vie il était déjà éloigné de ces substances. «J’avais déjà arrêté. Fumer de l’herbe c’était quasi culturel chez moi. Les autres drogues, j’en ai eu une consommation très aristocratique, très luxueuse… Je n’en fais pas un étendard», a précisé l’acteur.
Finalement, ce sera un film qui viendra mettre fin à son état dépressif et l’aider à repartir du bon pied. En effet, il est recruté par Alain Chabat pour jouer Amonbofis dans «Astérix: mission Cléopâtre». Bien qu’encore «en vrac», le tournage se passe à merveille, l’entente avec les autres comédiens à commencer par Jamel Debbouze est formidable et cela le requinque. «Et derrière, on fera 15 millions d’entrées», souligne-t-il, fier d’avoir alors gagné en notoriété et en amour du public. La suite ne sera qu’un enchaînement ininterrompu de projets et, coté vie privée, là aussi les choses se sont améliorées. Il partage désormais sa vie avec Christine.