Guyane – Un lanceur Soyouz décolle avec 34 satellites

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GuyaneUn lanceur Soyouz décolle avec 34 satellites

Jeudi, une trentaine de satellites ont été envoyés dans l’espace depuis le Centre spatial guyanais, afin d’augmenter la connectivité internet.

Treize lancements OneWeb ont été opérés depuis le début des mises en orbite.

Treize lancements OneWeb ont été opérés depuis le début des mises en orbite.

Reuters/Photo d’archives

Un lanceur Soyouz s’est élancé du Centre spatial guyanais (CSG) jeudi, a constaté l’AFP, avec à son bord 34 satellites pour compléter la constellation OneWeb, destinée à réduire la fracture numérique. La fenêtre de tir a été utilisée malgré un ciel nuageux. Une fois largués, ils porteront à 428, sur les 648 à déployer en orbite basse, le nombre de composantes de cette constellation, dont l’entreprise ambitionne de terminer le déploiement au cours de l’année.

Treize lancements OneWeb ont été opérés depuis le début des mises en orbite. Sept autres vols – tous avec Soyouz – seront nécessaires pour placer tous les satellites de la constellation. Le dernier en date a eu lieu le 27 décembre, depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan.

Meilleure connectivité

Ces satellites sont fabriqués en Floride, dans un système proche d’une chaîne d’assemblage, d’où peuvent sortir deux satellites chaque jour. Ils doivent offrir une meilleure connectivité internet, en particulier dans des zones isolées de la planète. Ces connexions seront aussi utiles aux liaisons aériennes et maritimes. «OneWeb cherche à apporter la connectivité dans les endroits les plus difficiles d’accès, là où la fibre ne peut pas être installée, et ainsi réduire la fracture numérique», détaille le communiqué d’Arianespace.

Au Centre spatial guyanais, une base de lancement française et européenne en Guyane française, l’année 2022 sera marquée notamment par le lancement, prévu en avril, de la nouvelle génération de lanceurs Vega, baptisés Vega-C.

À l’automne, Ariane 6, fleuron de l’industrie aérospatiale européenne, devrait prendre son envol depuis Kourou, malgré un retard dû à des problèmes techniques et à la pandémie de Covid-19.

(AFP)

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