Pandémie - Le certificat Covid obligatoire dans les cinémas, les bars et les restaurants

Livetickeractualisé le mercredi, 8 septembre 2021

PandémieLe certificat Covid obligatoire dans les cinémas, les bars et les restaurants

Aussi pour les manifestations de plus de 30 personnes. La conférence de presse du conseil fédéral est désormais terminée.

Marion Emonot
par
Marion Emonot

La situation est «stable» mais «tendue». Les soins intensifs sont critiques en plusieurs endroits dont Genève, Zurich ou encore Berne.

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mercredi, 08.09.2021
16:06

Fin de la conférence de presse

Rappel des décisions:

- présentation obligatoire du certificat Covid dès le 13/09:

  • restauration à l'intérieur

  • culture, sports et loisirs à l'intérieur (musée, piscine, zoo, casino…)

  • manifestations à l'intérieur (théâtre, cinéma, concert et manifestations privées hors domicile…)

  • grandes manifestations à l'extérieur de plus de 1000 personnes.

- mesure prise jusqu'au 24/01/22 qui peut néanmoins être levée dans l'intervalle si la situation devait s'améliorer nettement.

– les employeurs peuvent demander le certificat à leurs employés uniquement si cela leur permet de définir un plan de protection ou de dépistage. L'employeur doit prendre en charge le coût d'un dépistage demandé à un employé.

– il appartient aux hautes écoles et établissements assimilés de définir si oui ou non ils exigent la présentation du certificat à leur entrée.

15:58

De l'éventuelle influence sur les votations

Guy Parmelin: «Si une leçon a été apprise par ce virus, c'est l'imprévisibilité. Nous ne pouvons pas dire dans quelle mesure la modification de la loi Covid annoncée aujourd'hui influera ou non les votations du 26 septembre. Cela n'a pas fait l'objet de discussions. Alain Berset rappelle que l'espace de temps n'est pas le même. La votation concerne des événements du printemps prochain. La décision de ce jour concerne d'ores et déjà la situation actuelle et à venir.

15:56

Dans les EMS

Pourquoi le Conseil fédéral renonce-t-il à l'obligation de présenter un certificat dans les EMS? Alain Berset dit d'une part, que la population résidente en EMS est vaccinée et d'autre part, que c'est aux cantons de s'en assurer. Virginie Masserey, cheffe infectiologue, complète la réponse en disant que chaque EMS choisit d'exiger ou non le certificat ou un test pour les visiteurs.

15:54

Certificat normal et light

Dans un certificat di «normal«, on voit ce qui a été fait alors que le «light» présente simplement un «rouge» ou un «vert». L'employeur peut demander le certificat dit «normal». Il s'agit de bien gérer la protection des données.

15:52

Un certificat simple à présenter

Face à toutes ces questions très détaillées, Alain Berset met un peu le holà en rappelant que «pour les hôteliers, ce sera simple».

15:51

Le certificat Covid dans le domaine professionnel

Comment mon employeur peut-il savoir si je suis vacciné/e ou non? Michael Gerber: «L'employeur peut demander le statut de la personne mais n'est pas obligé de le faire. Auparavant, il n'y avait pas la disposition légale pour le faire. Selon le statut vaccinal de l'employé, l'employeur pourra invoquer son obligation de protection, dont par exemple le port du masque. Les employés doivent être clairement informés».

15:50

La question de la proportionalité

Des milliers d'enfants devront peut-être passer leurs vacances d'automne en quarantaine. Est-ce vraiment proportionnel, demande un interlocuteur par téléphone. Lukas Engelberger: «Je ne vois pas ce que vous trouvez de disproportionné».

15:48

Etablissements scolaires

«Nous soutenons les tests de routine dans les écoles. Cela peut permettre de reconnaître les cas de transmission et d'éviter des foyers d'infection» dit Lukas Engelberger. Pour rappel, les protocoles sanitaires sont déjà assez stricts dans les écoles.

15:47

Manger à l'emporter

Michael Gerber explique qu'il n'est pas nécessaire de présenter un certificat pour prendre de la nourriture à l'emporter. Si un indépendant ou un exploitant d'établissement n'est pas vacciné, il a une obligation de diligence vis-à-vis de la loi Covid.

15:44

De la décentralisation de la possibilité de se vacciner

Alain Berset: «Il est difficile de parier que cette mesure annoncée ce mercredi aura un impact aussi fort que de rendre payants les tests. On constate que les solutions pour se faire vacciner doivent être décentralisées. On doit naturellement pouvoir aller à la rencontre de la population réticente à se faire vacciner, ou peut-être qui n'a tout simplement pas envie de se rendre à un centre de vaccination».

15:42

Capacité extraordinaire et non pérenne

Lukas Engelberger, président des directeurs cantonaux de la Santé: «Les hôpitaux ont travaillé de manière ciblée pour renforcer leurs capacités l'an dernier. Mais on ne peut pas diminuer le personnel pour le transférer de manière durable. Il y a d'autres maladies, d'autres accidents à traiter. On ne peut pas rester dans cette situation extraordinaire. Cette surcharge n'est pas vivable pour les collaborateurs. Cette pression est terrible. Les spécialistes de la santé dans les soins intensifs sont des personnes qu'on mérite qu'on fasse attention à eux, qu'on les remercie et qu'on les considère. Notre considération, c'est de se faire vacciner.

15:40

"L'ennemi, c'est le virus"

Une journaliste demande si «l'ennemi, c'est le non-vacciné»? Guy Parmelin. «L'ennemi, c'est toujours le virus. Mais nous voulons que toute la population puisse retrouver une vie normale. Il y a d'une part la surcharge des hôpitaux, et la problématique du personnel et de sa formation de pointe. Et puis nous voulons absolument éviter de refermer certains pans de l'économie. Nous voulons éviter de retomber dans une situation que plus personne ne veut vivre. L'ennemi reste le virus».

15:38

Collecte de données

Est-ce que la collecte de données reste valable dans les discothèques? «Oui, dit Alain Berset, à la demande des cantons. Cet élément est apporté par notre consultation. Nous avons donc adapté nos mesures suite à notre consultation avec les cantons. Car en effet, les discothèques ont eu certains foyers épidémiques».

20min/FNT
15:37

Télécabines et remontées mécaniques

L'obligation de présenter le certificat ne concerne pas les téléphériques et remontées de montagne où il suffit de continuer à porter le masque.

15:33

Restrictions d'entrée sur le territoire suisse

Un journaliste demande dans quelle mesure les contrôles d'entrée au pays vont être augmentés. «Nous menons des réflexions actuellement. De nombreuses personnes franchissent nos frontières tous les jours. La mobilité dans notre pays est immense. Il est impossible de contrôler tout le monde. Nous ne pouvons nous reposer que sur des contrôles aléatoires, basés sur les risques. Les autorités frontalières vont les renforcer. Le test et le certificat seront contrôlés. Les exploitants de car ou les compagnies aériennes vont assumer cette responsabilité», répond Alain Berset.

Tio/ 20 Minuti
15:31

Diminution des risques

Un journaliste demande pourquoi on ne fait pas appel à l'armée puisque les hôpitaux sont surchargés. Alain Berset rappelle pour l'énième fois la protection qu'octroie le vaccin. «Les non-vaccinés s'infectent entre eux. C'est le problème principal. La pandémie se répand surtout entre les non-vaccinés». Quant au deuxième point de votre question, concernant les soins intensifs, la formation est très exigeante. Ce n'est pas une question de matériel, de lits ou de respirateurs, c'est une question de personnel.«

15:28

Masque obligatoire

Boris Zürcher, chef de la direction du travail au SECO, répond à une question relative à l'obligation du port du masque au travail, et notamment pour les apprentis. Il rappelle qu'il appartient à l'employeur de vérifier le statut de son employé puis de décider si oui ou non il doit continuer à porter le masque. «Cela n'est pas comparable à l'obligation de présenter le certificat pour accéder à un lieu, tel que décrit auparavant».

20min/Matthias Spicher
15:26

Quelle phase?

Alain Berset confirme le modèle prévu en plusieurs phases annoncé il y a plusieurs mois. «La surcharge des hôpitaux crée une nouvelle situation. Nous sommes très clairement dans la phase 3 qui n'est néanmoins pas aussi bonne que ce que nous souhaitions».

15:25

La transmission des vaccinés

A une question posée par un journaliste, Alain Berset rappelle que le risque zéro n'existe pas. Mais il insiste sur l'importance primordiale du vaccin.

15:24

Lukas Engelberger reprend la parole

Le directeur de la Conférence des hôpitaux dit qu'il n'est pas facile de renforcer les capacités. L'an dernier, c'est ce que nous avons fait, mais à court terme, dit-il. «C'est un secteur très spécialisé. Il faut transférer du personnel depuis d'autres secteurs. Il faut probablement plus de réserves dans le système à long terme. J'accepte la responsabilité politique qui incombe aux cantons.»

15:22

Berset encourage les non-vaccinés

Alain Berset insiste encore pour encourager les personnes non vaccinées à se vacciner. Le vrai problème n'est pas financier. Il est d'avoir le personnel qui peut encore travailler, dit en substance le conseil fédéral.

15:21

Investir dans les soins intensifs?

Une journaliste demande si investir dans les lits de soins intensifs ne serait pas par ailleurs une solution. Alain Berset confirme cette option. «Nous sommes en étroite collaboration avec les cantons dont c'est la responsabilité de gérer les hôpitaux. Ce qui nous préoccupe c'est de garantir que ce volet se développe bien. Dans la rencontre que nous avons eue récemment, c'est un sujet constant. Il faut dire qu'on ne peut pas faire comme si l'épuisement du personnel des hôpitaux n'existait pas. Nous avons suivi un cours assez libéral, avec moins de fermetures que les pays voisins. On a ainsi toléré un peu plus d'hospitalisations».

15:19

Pourquoi le certificat maintenant?

Un journaliste veut savoir pourquoi l'extension intervient maintenant alors que nous sommes sur un «plateau» d'infections. Alain Berset dit que nous ne pourrions pas nous permettre un doublement des cas, que c'est avant tout une question de surcharge des soins intensifs. Il insiste sur le fait qu'il s'agit de pouvoir continuer à soigner les autres patients qui souffrent d'autres pathologies. «Fin septembre, début octobre, cela peut devenir problématique à cause des températures. Qui nous pardonnerait cette erreur?»

15:15

Quid des aides aux restaurateurs?

Un journaliste pose la question des aides accordées aux restaurants. Guy Parmelin: «Il n'est pas exclu que certains clients, qui ne venaient plus car ne se sentaient plus en sécurité, reviennent. Si le restaurateur prouve en revanche qu'il a 20 ou 40% de clients en moins, l'aspect RHT est toujours à disposition. Il faut le prouver.»

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