Vélo de route: Au sommet du cyclisme féminin pour fonder les bases

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Vélo de routeAu sommet du cyclisme féminin pour fonder les bases

Gstaad a tenu son événement annuel dédié au vélo. Une des journées s’adressait tout particulièrement aux femmes, pour leur permettre de se rencontrer et de se connaître. On était à l’atelier.

Rebecca Garcia Gstaad
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Rebecca Garcia Gstaad
Une experte a donné des conseils en matière d’entretien et de réparation des vélos.

Une experte a donné des conseils en matière d’entretien et de réparation des vélos.

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Trois parcours, de 135, 89 ou 45 kilomètres: les cyclistes choisissaient ce qui leur convenait le mieux à l’occasion de «La Reine», un événement qui faisait partie du sommet du vélo de route à Gstaad, de vendredi à dimanche. Avant de s’élancer sur leur vélo le samedi, plusieurs des participantes ont décidé de participer à un atelier la veille. Au menu: l’entretien des vélos, et tout ce qui peut être utile en la matière. «On va commencer par les roues», annonce Mélanie, mécano responsable d’un atelier à Berne.

S’ensuit alors tout une démonstration durant laquelle tout semble facile pour la vingtaine de femmes spectatrices. Certaines d’entre elles connaissaient déjà des gestes utiles. D’autres ont appris sur le tas. Si le pneu est crevé, comment colmater pour rentrer à la maison? «Plie un billet de 10 et cale-le sur le trou», conseille une cycliste à une autre. Technique éprouvée et approuvée semble-t-il, même si une voix s’élève: «mon billet de 10 sert à acheter la glace…»

Et c’est un peu cela, qu’il faut retenir d’un événement comme celui de Gstaad. La bonne humeur s’installe assez vite dans le groupe, puisque chacune se sent libre de poser ses questions. Elles ont tout intérêt à se montrer sympathiques les unes envers les autres, tant elles sont amenées à se croiser sur les quelques événements de l’année.

«C’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de Gran Fondo. Et encore moins des proches de chez nous», témoigne une Valaisanne, qui peine à se trouver des compagnons de route. Pas gênée pour un sou, elle explique qu’elle va souvent rouler avec son mari et ses amis. «Cela fait aussi du bien de ne pas devoir lutter pour tenir le rythme», tout en glissant aimer papoter de temps en temps. Forcément, en ayant commencé le vélo plus tard, avec moins de personnes avec qui aller régulièrement et sans une puberté déterminante pour la force physique pure, il faut batailler pour suivre.

Pour le plaisir de rouler

C’est d’ailleurs pour cette raison précise qu’une autre participante, basée à Zurich, participe à des sorties régulières. «On y va deux fois par mois», explique-t-elle tout en se réjouissant de l’intérêt que son groupe suscite. Des amatrices qui les voient passer franchissent parfois le pas, et prennent contact pour elles aussi arpenter les routes sur leur vélo de route. Pas question de serrer la vis sur le niveau ou autre, d’autant plus qu’il y a parfois de bonnes surprises.

Lorsqu’on demande le pourquoi de l’inscription, une même réponse revient souvent: «pour me donner un objectif.» Comme dans chaque course, il y a les cyclistes qui cherchent les records. Et d’autres qui veulent venir à bout du parcours. Le chrono? «Je ne viens pas pour cela, tranche une des 250 participantes inscrites. Finir serait déjà pas mal», glisse-t-elle, souriante.

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