Immigration - Le Conseil de l’Europe appelle à arrêter de refouler les réfugiés

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ImmigrationLe Conseil de l’Europe appelle à arrêter de refouler les réfugiés

Des refoulements de migrants ont été recensés dans plusieurs États membres de l’UE ces derniers mois, notamment en Lituanie, en Croatie ou en Grèce.

Au début du mois, douze États de l’Union européenne, dont l’Autriche, la Grèce, la Pologne et la Hongrie, ont demandé à Bruxelles de financer la construction de barrières à leurs frontières.

Au début du mois, douze États de l’Union européenne, dont l’Autriche, la Grèce, la Pologne et la Hongrie, ont demandé à Bruxelles de financer la construction de barrières à leurs frontières.

AFP

Le Conseil de l’Europe s’est inquiété jeudi de la «multiplication» des «violations des droits de l’homme à l’encontre des réfugiés» et a réclamé à ses États membres de s’opposer aux «tentatives de légalisation» des refoulements aux frontières.

«Il est temps que les gouvernements européens mettent un terme à toute initiative législative ou politique qui entraînerait une tentative de normalisation des refoulements», exhorte Dunja Mijatovic, la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, dans une déclaration officielle.

Cette déclaration intervient alors que des refoulements de migrants ont été recensés dans plusieurs États membres de l’Union européenne ces derniers mois, notamment en Lituanie, en Croatie ou en Grèce, selon des sources officielles ou des médias nationaux.

Le parlement polonais a de son côté approuvé mi-octobre un amendement légalisant la pratique des refoulements aux frontières, tandis que le Royaume-Uni, qui reste membre du Conseil de l’Europe bien qu’il ait quitté l’UE, a également approuvé une nouvelle stratégie autorisant les refoulements en mer, selon des médias britanniques.

47 pays réunis au Conseil de l’Europe

«Les violations des droits de l’homme à l’encontre des demandeurs d’asile aux frontières des États se sont multipliées à un rythme alarmant, en particulier le refus d’accès à l’asile et les retours sans garanties individuelles», s’inquiète ainsi Dunja Mijatovic. Elle a également rappelé aux États de l’UE leur devoir de «solidarité dans l’accueil des réfugiés», estimant que l’absence de soutien mutuel créait une «puissante incitation pour les pays de première arrivée à repousser les migrants».

Au début du mois, douze États de l’Union européenne, dont l’Autriche, la Grèce, la Pologne et la Hongrie, ont demandé à Bruxelles de financer la construction de barrières à leurs frontières pour empêcher les arrivées de migrants. Ils assuraient que ces barrières serviraient «les intérêts de l’ensemble de l’UE, pas seulement les États membres en première ligne».

Le Conseil de l’Europe, dont le siège est à Strasbourg, réunit les 47 États signataires de la Convention européenne des droits de l’homme, dont chacun des 27 États membres de l’Union européenne.

(AFP)

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