TennisCarlos Alcaraz n'est «pas à 100%» avant le Masters 1000 de Paris
À la veille de son entrée en lice dans le tournoi parisien, le No 2 mondial avoue être toujours gêné au pied gauche. Ce qui ne l'empêche pas d'afficher ses ambitions.
À la lutte avec Novak Djokovic pour le trône de No 1 mondial en fin de saison, Carlos Alcaraz avoue ne pas aborder le sprint final à 100% physiquement, à la veille de son entrée en lice au Masters 1000 de Paris. Une semaine plus tôt, l'Espagnol de 20 ans, qui n'a plus soulevé de trophée depuis son sacre épique à Wimbledon aux dépens de Djokovic en juillet, a renoncé à jouer à Bâle à cause d'un pied gauche et d'un dos douloureux.
«J'ai encore une petite gêne à la plante du pied, ce n'est pas réglé à 100%, mais on s'en occupe du mieux possible. J'ai bien récupéré, c'est beaucoup moins présent qu'avant», explique «Carlitos». «On va jouer avec ce qu'on a. C'est la fin de la saison, qui a été très longue, exigeante, c'est normal que des soucis apparaissent, il faut faire avec, jouer du mieux possible en gérant ces problèmes», poursuit le protégé de Juan Carlos Ferrero. Mais «j'arrive avec de la confiance, en jouant à un très bon niveau», rassure-t-il néanmoins.
Alcaraz débutera face au Russe issu des qualifications Roman Safiullin (45e), tombeur du Français Alexandre Muller (83e) 7-6 (7/4), 6-3.
Avant le Masters 1000 de Paris et le Masters, qui réunira les huit meilleurs joueurs de la saison à Turin (Italie) mi-novembre, Alcaraz et Djokovic ne sont séparés à la Race - le classement établi sur l'année civile - que par 500 points, en faveur du Serbe. «Il me reste deux tournois, et si je veux récupérer la place de No 1 mondial, je dois faire du mieux possible, aussi bien ici qu'à Turin, sait l'Espagnol. L'objectif, c'est d'essayer de m'améliorer jour après jour pour jouer à un très haut niveau et se donner une chance de titre.»
Au coude-à-coude avec Djokovic
Respectivement têtes de série No 1 et No 2, Djokovic et Alcaraz ne peuvent se retrouver qu'en finale dans la salle parisienne. «On bataille pour la place de No 1 et les plus grands tournois alors, évidemment, il ne va pas me donner de conseils» mais «c'est une personne merveilleuse, on a une relation très en dehors du court», raconte «Carlitos», devenu le plus jeune No 1 mondial de l'histoire en 2022.
Pendant presque toute l'année 2023, à plusieurs reprises, lui et Djokovic – qui a déjà terminé sept années comme No 1 mondial, un record - se sont succédé sur le trône du tennis mondial. «Nole» s'y est réinstallé dans la foulée de son 24e sacre historique en Grand Chelem à l'US Open, record absolu égalé.
Après son élimination en demi-finales à New York, là où il avait été couronné pour la première fois en Grand Chelem un an plus tôt, Alcaraz n'a pas brillé lors de la tournée asiatique, en se limitant à une demi-finale à Pékin (perdue contre Sinner) et un 8e de finale au Masters 1000 de Shanghai (battu par Dimitrov).
En attendant l'entrée en lice de l'Espagnol, deux showmen américains sont tombés dès le 1er tour à Paris lundi: Frances Tiafoe (ATP 14), battu par le Kazakhstanais Bublik (ATP 33) 3-6, 4-6, et le jeune Ben Shelton (ATP 16), éliminé par l'Espagnol Alejandro Davidovich 6-7 (4/7), 7-5, 3-6. Comme l'Écossais Andy Murray (ATP 40), usé par l'Australien Alex De Minaur (ATP 13) 6-7 (5/7), 6-4, 5-7 en trois heures pile, après avoir mené 5 jeux à 2 dans le troisième set et obtenu une balle de match, en vain.