FranceUne femme serait impliquée dans le meurtre de l’ex-rugbyman argentin
Une proche du principal suspect dans la mort de l’ex-international Federico Martin Aramburu pourrait avoir été au volant pendant que les tireurs opéraient. Elle va être présentée au juge.
La femme interpellée dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’ex-rugbyman Federico Martin Aramburu, samedi, à Paris, va être présentée mardi, à un juge d’instruction, en vue de sa mise en examen, selon le parquet de Paris, sollicité par l’AFP.
Sa garde à vue a été levée lundi soir, selon la même source. Agée de 24 ans et proche du principal suspect, un militant d’extrême droite, elle aurait été au volant de la voiture de laquelle deux autres suspects auraient tiré sur l’ancien international argentin sur un boulevard du VIe arrondissement, selon une source proche de l’enquête.
Suspects recherchés
Les deux hommes sont, eux, toujours recherchés, selon une source proche de l’enquête.
Federico Martin Aramburu, ex-international de rugby argentin, a été tué par balle à l’âge de 42 ans à Paris, samedi à l’aube, après une altercation dans un bar de Saint-Germain-des-Prés.
Après un «différend» entre deux groupes au bar «Le Mabillon», ceux-ci ont été séparés par des videurs, selon une source policière, mais les suspects «sont revenus peu après avec un véhicule et ont tiré des coups de feu».
«Plusieurs impacts» de balles ont été relevés sur place, a ajouté une source proche de l’enquête.
Le sportif est mort sur place des suites de ses blessures.
Selon les premiers éléments, deux hommes auraient tiré des coups de feu. Le principal suspect est un militant d’extrême droite. La femme qui conduisait le véhicule avait été interpellée samedi, en fin de journée.
Le parquet a ouvert samedi une enquête de flagrance pour assassinat, confiée à la brigade criminelle.
Federico Martin Aramburu, né en 1980, ancien centre ou ailier de Biarritz (2004-2006), Perpignan (2006-2008) ou Dax (2008-2010), comptait 22 sélections avec l’Argentine.
Depuis sa retraite sportive, il vivait toujours à Biarritz et travaillait pour une entreprise de tourisme.