CoronavirusLa pandémie a plombé l’espérance de vie des Suisses
En 2020, la pandémie a eu un impact sur la durée de vie mais aussi sur le bien-être.
![Sans surprise, la surmortalité était particulièrement élevée l’an dernier chez les plus de 64 ans. Sans surprise, la surmortalité était particulièrement élevée l’an dernier chez les plus de 64 ans.](https://media.lematin.ch/4/image/2023/11/08/fb380e8b-aac4-40da-9ab1-21497452238a.jpeg?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C2048%2C1365&fp-x=0.5&fp-y=0.5003663003663004&s=ccf117af38a53cbf6113624cd593a720)
Sans surprise, la surmortalité était particulièrement élevée l’an dernier chez les plus de 64 ans.
iStockLa pandémie de coronavirus «a laissé des traces dans le bien-être de la population suisse, dans bon nombre de domaines de la vie», communique ce mercredi l’Office fédéral de la statistique (OFS). D’abord, en 2020 par rapport à 2019, l’espérance de vie des hommes a baissé de près d’un an (-0,9 an), passant à 81 ans. Celle des femmes a également flanché (-0,5 an) et est de 85,1 ans, Sans surprise, la surmortalité était particulièrement élevée chez les plus de 64 ans.
Selon les «indicateurs du bien-être» de l’OFS, la part de la population qui se dit très satisfaite de sa vie a également baissé après le semi-confinement, passant de 39,7% à 36,6%. Ce semi-confinement n’a par contre pas ébranlé la confiance envers le système politique suisse, au contraire, même. La proportion de ceux qui se disent très confiants était de 47% avant le semi-confinement puis a grimpé à 54% durant cette période. Ce taux s’est ensuite légèrement tassé pour se fixer à 51%.
Côté bien-être matériel, enfin, la pandémie a eu un impact significatif sur nos portefeuilles. «Le produit intérieur brut réel par habitant s’est réduit de 3,1% en 2020», indique l’OFS.