santé mentaleLes jeunes socialistes veulent lutter contre les troubles psychiques
Réunis en assemblée des délégués à Saint-Gall, ils ont débattu d’un papier de position sur la santé mentale. Ils ont aussi décidé de soutenir le référendum contre la réforme de la LPP.
La santé mentale a constitué le point central de l’assemblée des délégués des Jeunes socialistes samedi à Saint-Gall. «De plus en plus de jeunes sont touchés par des troubles psychiques mais les possibilités de traitement sont rares», ont-ils constaté, selon leur communiqué.
«Durant des années, les partis bourgeois ont coupé dans notre système de santé, d’où la situation d’urgence actuelle. Cette politique tue – et tout particulièrement les jeunes», a affirmé Thomas Bruchez, vice-président de la JS Suisse qui a aussi rappelé que le suicide est la cause principale de décès chez les 19-34 ans.
La JS exige du coup la couverture complète des coûts de prise en charge par l’assurance maladie et un développement massif des places de thérapie ambulatoire et stationnaire. De plus, le parti souhaite mettre en place une semaine de 25 heures, afin de réduire la pression à la performance. Les jeunes socialistes exigent aussi la nationalisation de l’industrie pharmaceutique.
Soutien au référendum contre la LPP
Les délégués ont par ailleurs décidé de soutenir le référendum contre la réforme de la loi sur la prévoyance professionnelle adoptée en mars 2023 par le Parlement. «Il constitue une nouvelle attaque du camp bourgeois contre les personnes à petit et moyen revenus et en particulier les femmes», ont-ils estimé. Le parti revendique un système de retraite solidaire et juste sous la forme d’une caisse populaire, où le 2e pilier serait incorporé dans le 1er. L’objectif serait une rente mensuelle minimale de 5000 francs et de baisser l’âge de la retraite à 60 ans.
Les délégués ont aussi décidé leurs mots d’ordre pour les votations de juin: ce sera «non» à la réforme de l’imposition de l’OCDE, et «oui» à la loi sur la protection du climat ainsi qu’à la loi Covid.