Pourquoi le retour tardif d’une saison 6 de «Black Mirror» est réjouissant

Après quatre ans d’absence, la série anglaise «Black Mirror» sera de retour pour une sixième saison en juin prochain. Netflix vient en effet de lâcher dans la nature une bande-annonce alléchante qui laisse deviner une distribution charnue. On reconnaît notamment Aaron Paul, Daniel Kaluuya, Anthony Mackie, Joe Cole, Zazie Beetz, Josh Hartnett et Kate Mara. Si la date précise de mise en ligne et le nombre d’épisodes (jusqu’ici, les saisons en abritaient entre 3 et 6) sont encore inconnus, il semble établi que le compteur sera supérieur à 3.

L’anthologie – chaque épisode est autonome – explorera une fois de plus jusqu’à l’absurde l’influence des nouvelles technologies sur nos comportements. Un exercice délicat qui réclame du doigté, de l’intelligence et une bonne dose d’humour, ce qui explique qu’aucune autre série n’est parvenue jusqu’ici à la cheville de l’original.

On se réjouit d’autant plus (et cela peut paraître paradoxal) que la saison cinq avait paru particulièrement maigre et décevante. À bout de souffle, se risquera-t-on. Cette saison, on veut le croire absolument, sera celle du rebond. Après tout, quatre ans, c’est largement suffisant pour se requinquer.

Et si vous n’êtes pas sûrs si cette série est faite pour vous, un conseil, jetez-vous sur le premier épisode de la saison 1. Cet amuse-bouche reste encore aujourd’hui l’un des meilleurs ambassadeurs de «Black Mirror».