Hockey sur glace: Daniel Winnik: «La finale est lancée pour de bon»

Publié

Hockey sur glaceDaniel Winnik: «La finale est lancée pour de bon»

Premier buteur de la finale contre Bienne, le Canadien de Genève-Servette a joué un rôle clé dans la première victoire du GSHC, sur laquelle il revient à la veille de l’acte II à la Tissot Arena. 

Cyrill Pasche
par
Cyrill Pasche
La puissance physique de Daniel Winnik, auteur du premier but de la finale, a fait la différence en faveur de Genève-Servette.

La puissance physique de Daniel Winnik, auteur du premier but de la finale, a fait la différence en faveur de Genève-Servette. 

Freshfocus

Le HC Bienne a commencé à être sérieusement en difficulté dès l’instant où l’imposant attaquant Daniel Winnik a décidé de «passer en force» pour débloquer la situation dans le camp genevois. Le but de l’ancien joueur de NHL, inscrit après 33 minutes de jeu vendredi lors du premier acte de la finale des play-off, a posé les bases du premier succès genevois.

Un but qui, aussi, est un premier indice concernant la façon avec laquelle le GSHC devra s’y prendre pour battre ce HC Bienne rapide et joueur. Probablement davantage par la force et l’usure physique (Winnik, Hartikainen) qu’en finesse. «Oui, c’était un goal important et à partir de là, nous avons pris l’ascendant, confirme Winnik. Nous avons réussi à nous installer aux alentours de leur cage. Mais avant mon but, nous avions déjà eu plusieurs occasions d’ouvrir la marque et quelques excellentes séquences en phase offensive.»

«Une fois que tout le monde a réussi à laisser sa nervosité au vestiaire, les deux équipes ont vraiment commencé à jouer.»

Daniel Winnik, au sujet de la longue phase d’observation entre Genevois et Biennois lors du premier acte

Les 30 premières minutes – fermées au possible – ont avant tout été une longue phase d’observation entre les deux finalistes. «C’était assez typique d’une finale, note le Canadien de 38 ans, jamais titré en club en carrière. C’était un premier match plutôt serré, avec peu de chances de marquer. Deux formations qui s’observent et jouent un peu trop passivement, sans vraiment savoir s’il faut accélérer ou plutôt rester prudent. Une fois que tout le monde a réussi à laisser sa nervosité au vestiaire, les deux équipes ont vraiment commencé à jouer.  Et il ne faut pas oublier qu’il y a deux ans, en finale contre Zoug, il n’y avait pas de fans dans les gradins (ndlr: huis clos partiel en raison du Covid). Cette fois-ci, c’est très différent. Cela l’a été vendredi sur notre patinoire avec l’énergie de nos fans, et cela le sera certainement dimanche à l’extérieur aussi.»

Un gros test dimanche à Bienne

L’acte II, dimanche à Bienne, peut permettre au GSHC de réaliser un premier break dans la série. «Maintenant, la finale est lancée pour de bon, promet Winnik. Cela s’est bien vu avec l’intensité et les tensions à la fin du premier acte. J’ai le sentiment que cela peut encore augmenter au fil des matches pendant cette série finale. Dimanche, ce sera un challenge: chez eux, sur leur patinoire, je pense qu’ils vont arriver très, très forts. Pour nous, ce sera un gros test.»

Ton opinion