Neuchâtel: Des ultras neuchâtelois attaquent la police

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NeuchâtelDes ultras neuchâtelois attaquent la police

Une confrontation s’est produite en marge de la rencontre opposant vendredi dernier Neuchâtel Xamax au FC Sion (0-3).

Vincent Donzé
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Vincent Donzé
Des pierres et des pavés ont été lancés sur les forces de l’ordre.

Des pierres et des pavés ont été lancés sur les forces de l’ordre.

Police cantonale neuchâteloise

La police neuchâteloise revient aujourd’hui sur la rencontre de Challenge League qui a opposé vendredi dernier Neuchâtel Xamax au FC Sion, avec une victoire valaisanne 0 – 3. En marge de ce match disputé à 20 h 15 au stade de la Maladière, «les ultras neuchâtelois s’en sont violemment pris à la police au moyen de pierres et d’engins pyrotechniques», selon la police cantonale.

Encagoulés, une trentaine de supporters «ultras» de Neuchâtel s’en sont pris aux services de police présents pour assurer la sécurité publique. Selon le récit de la police, les ultras neuchâtelois se trouvaient sur le parking de l’hôpital de Pourtalès (RHNE) et à la rue de la Maladière. Ils se sont servis de cailloux trouvés sur place, mais d’autres projectiles ont aussi été jetés sur les services de police, notamment des engins pyrotechniques.

Balles en caoutchouc

Après les sommations d’usage, la police neuchâteloise a effectué des tirs de balles en caoutchouc et de grenades détonantes pour disperser les fauteurs de troubles et rétablir le calme aux abords de l’hôpital. Bilan: deux policiers légèrement blessés. Des véhicules de la police et de tiers ont aussi été endommagés par les jets de pierres.

«Les supporters valaisans sont étrangers à ces débordements», précise la police cantonale neuchâteloise. Les fans rouges et blancs avaient déjà repris leurs cars ou étaient en chemin pour rejoindre un train CFF spécial en gare de Neuchâtel.

«Le calme et la circulation dans le secteur de la Maladière ont été fortement perturbés», relève encore aujourd’hui la police. Pendant les affrontements, les transN ont dû interrompre la ligne de bus 101, circulant sur la rue de la Maladière. La police neuchâteloise indique avoir ouvert une enquête afin d’identifier les personnes impliquées dans ces violences.

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