FootballLa Juventus double Chelsea sur le fil
Alors que les Blues ont concédé le nul à Saint-Pétersbourg (3-3) en Ligue des champions, la vieille dame a fait le job face à Malmö (1-0). Suffisant pour terminer en tête du groupe H.
- par
- Chris Geiger
La donne était simple au coup d’envoi: deuxième et devancée à la différence de buts par Chelsea, la Juventus devait obtenir un meilleur résultat que le tenant du titre pour s’assurer la première place du groupe H, seul enjeu dans cette poule avec l’ultime journée. Mission accomplie pour les Italiens, mais ça s’est joué à trois fois rien.
Si les Turinois ont logiquement pris la mesure de Malmö (1-0), les Anglais se sont, eux, pris les pieds dans le tapis devant le Zénith (3-3) en concédant l’égalisation dans le temps additionnel (94e). À Saint-Pétersbourg, dans le stade qui accueillera la finale le 28 mai prochain, Magomed Ozdoev a douché les espoirs des Blues d’une superbe frappe sous la barre d’un bon Kepa Arrizabalaga, qui a effectué plusieurs parades de grande classe durant la rencontre.
Werner, rapide
Auteur d’un doublé, Timo Werner avait bien cru être l’homme du match en donnant l’avantage à sa formation quelques minutes plus tôt (85e). L’attaquant allemand pourra se consoler en se rappelant qu’il a signé le but le plus rapide de l’histoire de Chelsea en Ligue des champions en ouvrant le score dès la 82e seconde de jeu.
Si la vieille dame a finalement réalisé la bonne opération en devançant in extremis les Blues, le fauteuil de leader n’était visiblement pas la priorité des deux cadors. Ces derniers ont, en effet, effectué huit changements par rapport au week-end passé et à leur dernier match de championnat. Mais ce sont donc bien les seconds couteaux bianconeri qui s’en sont le mieux tirés.
Bien aidés par la faiblesse de Suédois déjà éliminés de toutes compétitions européennes, les hommes de Massimiliano Allegri ont rapidement fait la différence grâce à une tête de Moïse Kean, qui a bien coupé un superbe centre de l’extérieur du pied de Federico Bernardeschi (18e). L’un des seuls éclairs dans la grisaille turinoise.