Mexique – Après des heurts avec la police, une colonne de migrants se disperse

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MexiqueAprès des heurts avec la police, une colonne de migrants se disperse

La lenteur de l’immigration mexicaine à traiter les demandes d’asile du groupe a provoqué la formation de la caravane. Mexico a mis en place des contrôles pour arrêter l’avancée des migrants.

Les autorités mexicaines ont accepté de transférer environ 200 personnes – essentiellement originaires du Venezuela, de Colombie, de Cuba et du Nicaragua – dans les États du sud du Mexique, afin de lancer les procédures administratives d’immigration vers les États-Unis.

Les autorités mexicaines ont accepté de transférer environ 200 personnes – essentiellement originaires du Venezuela, de Colombie, de Cuba et du Nicaragua – dans les États du sud du Mexique, afin de lancer les procédures administratives d’immigration vers les États-Unis.

REUTERS

Un groupe de migrants voyageant à pied du sud du Mexique jusqu’aux États-Unis s’est dispersé dimanche, les autorités mexicaines ayant accepté de faciliter les procédures d’immigration après des affrontements avec les forces de sécurité. Les voyageurs, dont la plupart sont originaires d’Amérique centrale, avaient quitté, vendredi, la ville de Tapachula, dans le sud du pays, à la frontière avec le Guatemala, mais ils avaient été bloqués quelques heures plus tard par un barrage routier mis en place par les forces de sécurité.

Des affrontements ont éclaté lorsque les migrants ont tenté de forcer le passage à travers plusieurs rangées de membres de la Garde nationale, bloquant le passage avec leurs boucliers antiémeutes.

L’activiste Luis Garcia Villagran, qui accompagnait le groupe, a indiqué que les autorités mexicaines ont accepté de transférer environ 200 personnes – essentiellement originaires du Venezuela, de Colombie, de Cuba et du Nicaragua – dans les États du sud du Mexique, afin de lancer les procédures administratives d’immigration vers les États-Unis. Selon lui, c’est la lenteur de l’immigration mexicaine à traiter les demandes d’asile du groupe qui a provoqué la formation de la caravane.

Ne pas tomber dans le piège

L’Institut national des migrations du Mexique a appelé le groupe de migrants à ne pas «devenir des otages des intérêts de personnes tierces qui prétendent défendre les droits humains». Depuis des années, des migrants sans papiers traversent le pays, fuyant la pauvreté ou la violence chez eux et espérant traverser la frontière américaine au nord. Certains payent des trafiquants pour les faire passer dans des camions, d’autres forment des caravanes et entament le long voyage à pied, subissant la faim, la fatigue et le froid.

En réaction à cette situation, le Mexique a mis en place des points de contrôle pour arrêter l’avancée des migrants.

Augmentation en mai?

L’arrivée à la Maison-Blanche, il y a un peu plus d’un an, du président américain Joe Biden, qui a promis une approche plus humaine des problèmes d’immigration, a entraîné une augmentation des sans-papiers faisant le voyage. Leur nombre pourrait encore augmenter le mois prochain, les États-Unis ayant annoncé, vendredi, qu’ils allaient suspendre, le 23 mai, l’obligation d’expulsion immédiate des migrants à leur frontière sud pour éviter la propagation du Covid-19.

(AFP)

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