ClimatJoe Biden s’excuse pour la sortie de l’Accord de Paris par Donald Trump
À l’ouverture de la COP26, à Glasgow, le président américain a regretté la mesure prise par son prédécesseur, qui a «mis en retard» le processus pour sauver le climat.
Le président américain Joe Biden s’est excusé, lundi, auprès des dirigeants du monde, pour le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat par son prédécesseur Donald Trump, qualifiant la lutte contre le réchauffement d’«opportunité incroyable pour l’économie mondiale».
«J’imagine que je ne devrais pas m’excuser, mais je m’excuse pour le fait que les États-Unis soient sortis de l’Accord de Paris et nous mettent en retard», a-t-il déclaré. Il a souligné que l’une de ses premières décisions, en arrivant à la Maison-Blanche, avait été de faire revenir son pays dans l’accord, qui vise à limiter le réchauffement bien en deçà de +2°C par rapport à l’ère préindustrielle, si possible +1,5°C.
«Incroyable opportunité»
Donald Trump assurait que cet accord visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre détruisait des emplois. Mais pas Joe Biden, au contraire. «Au sein de la catastrophe grandissante, je pense qu’il y a une opportunité incroyable, pas seulement pour les États-Unis, mais pour nous tous», a-t-il déclaré en s’adressant aux dirigeants mondiaux réunis pour un sommet de deux jours, dans le cadre de la grande conférence de l’ONU sur le climat, la COP26 de Glasgow, considérée comme clé pour contenir le réchauffement.
Il a également promis «de l’action, pas des mots». «Les États-Unis ne sont pas seulement de retour autour de la table, mais j’espère montrer l’exemple.»
Macron veut de la discipline des «plus gros émetteurs» en retard
De son côté, Emmanuel Macron a appelé les pays les «plus gros émetteurs» de CO2 en retard sur leurs engagements à «rehausser leurs ambitions dans les quinze jours» de la COP26, en allusion à la Russie et la Chine, qu’il a déjà citées dimanche. «La clé, ici dans notre COP, est que les plus gros émetteurs dont les stratégies nationales ne sont pas conformes à notre objectif de 1,5 degré rehaussent leurs ambitions, c’est le seul moyen de recrédibiliser notre stratégie», a lancé le président français.