Nouvelle-CalédonieUn requin tue un baigneur près d’une plage très fréquentée
Un touriste australien de 59 ans n’a pas survécu aux morsures infligées par un requin.
Un touriste australien, âgé de 59 ans, est mort dimanche en Nouvelle-Calédonie après une attaque de requin survenue à 150 mètres d’une plage de Nouméa, a indiqué la mairie dans un communiqué.
La victime nageait à proximité du ponton de cette plage très fréquentée de la capitale, lorsqu’il a été mordu à plusieurs reprises par le squale. Le quinquagénaire a été «secouru par deux plaisanciers qui se trouvaient à proximité», a indiqué Yves Dupas le procureur de la République.
Les secours ont constaté une importante morsure à la jambe, ainsi qu’au niveau de ses deux bras. Malgré le massage cardiaque pratiqué dès son retour sur la plage, l’homme a succombé à ses blessures.
Mouvement de panique
L’attaque s’est produite alors qu’un grand nombre de personnes se trouvait à l’eau, suscitant un mouvement de panique sur la plage du Château-Royal au sud de l’agglomération. La zone a été immédiatement évacuée.
La maire de la Ville de Nouméa, Sonia Lagarde, a ordonné la fermeture de la grande majorité des plages de la commune et le lancement d’une campagne de captures de requins-tigres et de requins bouledogue, conjointement avec la province Sud de Nouvelle-Calédonie.
Des drones ont également été déployés par les services municipaux, qui ont permis d’observer deux squales dans la zone, selon la police. Les opérations ont été interrompues à la tombée de la nuit et reprendront lundi matin.
Trois attaques en trois semaines
Une enquête a été ouverte pour rechercher les causes de la mort selon le parquet. «La plage était surveillée par des personnes brevetées et l’attaque est intervenue à l’intérieur de la zone balisée», a fait savoir le procureur.
Le 29 janvier déjà, une nageuse de 49 ans avait été grièvement blessée, après avoir été mordue par un squale, à une centaine de mètres au large de la même plage du Château-Royal. Cinq jours plus tard, un surfeur avait été chargé à son tour par un requin, sans blessure cette fois-ci.
Ces trois attaques sont survenues en l’espace de trois semaines, durant lesquelles la baignade et les activités nautiques ont été interdites dix-sept jours contre seulement quatre jours d’autorisation de baignade.