SDFMallaury Nataf vit de nouveau dans la rue
L’actrice du «Miel et les abeilles» a été retrouvée par un ancien candidat de «Pékin Express». Il a témoigné jeudi dans «TPMP»
- par
- L. F.
L’actrice Mallaury Nataf, star du «Miel et les abeilles», une sitcom AB Productions diffusée dans les années 90, vit de nouveau dans la rue. C’est Medhi, ancien candidat de l’émission «Pékin Express», qui dit l’avoir retrouvée sur un trottoir du Ier arrondissement de Paris, vidéos à l’appui. Elle avait défrayé la chronique début 2012 avec ces révélations chocs sur son statut de SDF.
Sur ses images publiées le 12 janvier sur Twitter, Medhi explique: «S'il vous plaît les amis, je lance un appel parce que j’ai vraiment besoin de vous. Si quelqu’un peut venir lui parler. Je vais la sortir de la rue. Ça fait trois mois que je la cherche, maintenant, je l’ai trouvée.» Si les vidéos ont été supprimées depuis, il était l’invité de «TPMP» jeudi 13 janvier pour témoigner.
«Elle a besoin d’un suivi urgent»
«Je me suis présenté à elle. Elle a commencé à s’énerver, des insultes qui partent dans tous les sens, je ne sais pas pourquoi. En sachant qu’elle avait un appartement où se loger, se laver, recommencer une nouvelle vie. Elle était avec quatre femmes. D’un seul coup, elle a pété les plombs et elle est retournée à la rue.» Mehdi assure: «Ce n’est pas qu’elle ne veut pas d’aide, c’est qu’elle a tout perdu. On lui a enlevé ses enfants, psychologiquement, elle n’est vraiment pas bien. Elle a besoin d’un suivi urgent.»
Dans une vidéo dévoilée dans l’émission, on voit des policiers demander à Mallaury Nataf, 49 ans, comment elle se sent. Elle répond: «Non, je n’ai mal nulle part. J’ai un peu mal à la tête à cause du monsieur, mais à part ça, ça va très bien.»
«Des propos totalement incohérents»
Sur le plateau, Matthieu Delormeau a raconté l’avoir rencontrée il y a un an pour le tournage d’un documentaire. «J’ai vu arriver une femme très abîmée physiquement. En effet intelligente, avec des propos totalement incohérents», a-t-il décrit.
Mallaury Nataf vivait alors encore chez une amie et avait fait «le deuil» de ses trois enfants, dont elle a perdu la garde – Rafaël, 23 ans, Angeline, 21 ans et Shiloh, 11 ans. «Elle voulait rester dans la rue, a conclu le chroniqueur. Je lui ai proposé un peu d’argent, elle ne voulait pas. À la fin je ne comprenais plus rien à ce qu’elle racontait, elle partait dans tous les sens, elle racontait que des hommes politiques avaient essayé de la violer, c’était très triste…»