Hockey sur glace: Corrigé, Genève-Servette a peut-être dit adieu au top 6

La National League est entrée dans sa dernière ligne droite. Celle des fameux «matches à six points». L’affrontement de vendredi soir entre Genève-Servette (8e avant le début de la rencontre) et Davos (7e) en faisait partie. Les deux formations comptaient 68 points et se devaient de s’imposer pour revenir sur le sixième rang, le premier directement qualificatif pour les play-off. Au grand dam des 6975 spectateurs, ce sont les Grisons qui ont raflé la mise (1-6).

Malgré la gifle encaissée, les hommes de Jan Cadieux peuvent nourrir des regrets. Comme trop souvent cette saison, ils n’ont pas su profiter de leurs temps forts. Pour ce match placé sous le signe du Carnaval de Rio, le GSHC a fait danser la samba à la défense davosienne dans le premier tiers. Mais pas à l’excellent gardien Sandro Aeschlimann. Le tableau d’affichage indiquait un score de 1-1 après les vingt minutes initiales. Joakim Nordström (14e, 1-1) ayant répondu à l’ouverture à la marque méritée de Sakari Manninen (10e, 1-0) en power-play.

Une faillite collective

À la 24e minute, Yannick Frehner (1-2) a donné l’avantage aux siens. L’attaquant du deuxième bloc a profité d’un rebond chanceux pour pousser le puck dans le but vide. Un coup sur la tête pour des Genevois qui ont ensuite pris l’eau de tous les côtés, sans jamais réussir à émerger. 

L’inusable Andres Ambühl (30e, 1-3), le junior Rico Gredig (40e, 1-4), Joakim Nordstöm (41e, 1-5) et Valentin Nussbaumer (48e, 1-6) ont fait vivre un cauchemar à Robert Mayer, titularisé pour la première fois depuis le 20 janvier. Et à une arrière-garde dépassée malgré le retour au jeu de Theodor Lennström.

Genève-Servette devra vite se ressaisir car la finale de la Ligue des champions, contre les Suédois de Skelleftea, l’attend mardi soir (19 h 30) devant son public.