Assassinée dans un parc de LondresUn homme reconnaît sa responsabilité dans la mort de Sabina Nessa
Une institutrice londonienne de 28 ans avait été tuée en septembre à Londres lors d'une attaque «préméditée et prédatrice», frappée par une lame de 60 cm.
Un garagiste de 36 ans a reconnu jeudi sa responsabilité dans le décès de la Londonienne Sabina Nessa, une institutrice de 28 ans, tuée en septembre et retrouvée dans un parc, une affaire qui a alimenté le débat sur la sécurité des femmes dans l’espace public.
Arrêté le 26 septembre pour suspicion de meurtre, Koci Selamaj, secondé d’un interprète en albanais, a toutefois formellement plaidé non coupable du meurtre de Sabina Nessa, 28 ans, lors d’une audience devant la cour criminelle de l’Old Bailey. Cela signifie qu’un procès aura lieu pour établir sa culpabilité. Une prochaine audience est prévue le 25 février prochain, avant le début du procès, qui pourrait durer jusqu’à cinq semaines, fixé au 7 juin.
Attaque «préméditée et prédatrice»
Cette institutrice de 28 ans avait disparu le soir du vendredi 17 septembre, après être sortie de chez elle pour se rendre dans un bar à cinq minutes à pied. Un passant avait retrouvé son corps le lendemain, caché sous un tas de feuilles dans un parc du sud-est de Londres. Selon l’accusation, Koci Selamaj était venu de sa ville de résidence Eastbourne, sur la côte sud de l’Angleterre, jusqu’à Londres, pour y mener une attaque «préméditée et prédatrice». Il aurait frappé sa victime, qu’il ne connaissait pas, avec une arme d’une soixantaine de centimètres alors qu’elle traversait un parc de Kidbrooke.
Veillées de solidarité
Fin septembre, des centaines de personnes s’étaient réunies à Londres pour une émouvante veillée en l’honneur de l’enseignante, munies de bouquets, bougies ou pancartes, afin de montrer leur solidarité avec les proches de la victime.
La mort de Sabina Nessa était survenue quelques mois à peine après celle de Sarah Everard, Londonienne de 33 ans kidnappée, violée et tuée par un policier qui l’avait menottée sous prétexte d’une infraction au confinement. Cette affaire avait bouleversé le Royaume-Uni et relancé le débat sur la sécurité des femmes dans l’espace public.