Hockey sur glace: Gauthier Descloux, un retour qui change tout?

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Hockey sur glaceGauthier Descloux, un retour qui change tout?

Le gardien a disputé son premier match depuis le 2 décembre lundi contre Bienne (1-2). Sa bonne performance pourrait inciter Jan Cadieux à le titulariser en play-in.

Ruben Steiger
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Ruben Steiger
La déception de la défaite contre Bienne primait chez Gauthier Descloux, gardien de Genève-Servette, lundi.

La déception de la défaite contre Bienne primait chez Gauthier Descloux, gardien de Genève-Servette, lundi.

BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO

Le temps commençait à devenir long pour Gauthier Descloux. Le gardien de Genève-Servette attendait de griffer une glace de National League depuis le 2 décembre et son entrée en cours de match à Zurich. Sa dernière titularisation remontait quant à elle au 28 novembre à Kloten. Mis de côté depuis l’arrivée de Jussi Olkinuora, le portier de 27 ans a renoué avec la compétition lundi contre Bienne (1-2).

Ce retour au jeu était attendu étant donné que Jan Cadieux avait déclaré samedi que son gardien finlandais était «fatigué et avait besoin de repos». «J’ai appris dimanche que j’allais jouer cette partie, nous confirme Gauthier Descloux. Je suis ensuite allé chercher ma femme, qui rentrait de vacances, à l’aéroport.»

Le dernier rempart, qui n’a pas souhaité évoquer comment il avait vécu mentalement cette longue période d’inactivité, n’a néanmoins pas changé sa routine de préparation pour cette rencontre.

La déception de la défaite prime

«Au début de la partie, il y avait évidemment pas mal de stress», admet-il. Les arrêts propres réalisés dans les premières minutes ont-ils permis de réduire ce phénomène? «Le stress, c’est l’envie de bien faire. Je pense qu’il reste pendant la totalité du match. Mais l’équipe a fait un bon boulot devant moi, elle n’a pas donné beaucoup de chances de marquer à Bienne.»

Genève-Servette n’a concédé que 22 tirs cadrés contre les Seelandais lundi. Sur les deux buts encaissés, Gauthier Descloux n’avait rien à se reprocher. Il a même réalisé quelques parades de grande classe en deuxième période, au plus fort de la pression adverse. «D’un point de vue individuel, je crois que ma performance n’était pas trop mal, surtout après trois mois d’arrêts, mais c’est plutôt la déception d’avoir perdu qui prime.»

Pour les Aigles, assurés avant le début du duel de participer aux play-in, ce revers n’a pas de grandes incidences. Si ce n’est qu’ils ont cédé leur neuvième rang final à Bienne et qu’ils disputeront le match retour de la série éliminatoire entre les deux équipes à l’extérieur.

La question des gardiens relancée?

Après la finale des play-off 2023, les Grenat et les Seelandais se retrouvent une nouvelle fois dans un affrontement couperet. Le perdant verra sa saison se terminer de façon prématurée samedi soir. Bienne, métamorphosé depuis l’arrivée de Martin Steinegger à la bande, semble être légèrement favori face à un GSHC usé mentalement et qui vient d’enchaîner quatre défaites.

«On a souvent prouvé qu’on était une équipe de grands moments, souligne Gauthier Descloux. On doit réveiller les champions qui sommeillent en nous.» De par sa fraîcheur et sa bonne performance, le gardien pourrait-il chambouler la hiérarchie devant les filets servettiens?

Quelle sera la hiérarchie des gardiens (ici Robert Mayer et Jussi Olkinuora) à Genève-Servette pour la phase finale de National League?

Quelle sera la hiérarchie des gardiens (ici Robert Mayer et Jussi Olkinuora) à Genève-Servette pour la phase finale de National League?

BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO

«Cela ouvre des options pour jeudi et amènera peut-être un peu de concurrence, souligne Jan Cadieux. C’est quelque chose de positif pour le long terme de compter sur plusieurs éléments à ce poste.»

Jusqu’à présent, la hiérarchie était claire avec Jussi Olkinuora qui s’était imposé comme un titulaire indiscutable. Dorénavant, en raison de la fébrilité récente du Finlandais, du match réussi de Gauthier Descloux et de l’éventuel retour de blessure de Robert Mayer, tout semble possible pour le duel aller du play-in jeudi (20h) aux Vernets. De quoi créer un casse-tête supplémentaire.

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