Belgique: l’usine du chocolatier Barry Callebaut tourne à pleine capacité

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Chocolat aux salmonellesL’usine belge de Barry Callebaut tourne à nouveau à pleine capacité

La fabrique située à Wieze, près de Bruxelles, avait dû fermer fin juin, après que des traces de salmonelles avaient été découvertes dans un lot de chocolat. Elle avait partiellement rouvert en août.

L’usine Barry Callebaut de Wieze, au sud de Bruxelles, est présentée comme la plus grande usine de chocolat au monde.

L’usine Barry Callebaut de Wieze, au sud de Bruxelles, est présentée comme la plus grande usine de chocolat au monde.

AFP

Le chocolatier suisse Barry Callebaut, numéro un mondial du cacao et préparations chocolatées, annonce ce jeudi que son usine belge de Wieze, où des traces de salmonelles avaient été détectées fin juin, tourne à nouveau à pleine capacité. Les opérations de nettoyage touchent à leur fin dans cette fabrique de chocolat située à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Bruxelles, indique le groupe, dans un communiqué, expliquant qu’elle peut donc retrouver ses capacités normales de production.

Des traces de salmonelles avaient été détectées fin juin dans un lot au sein de cette usine de chocolat, présentée comme la plus grande au monde. Dès la découverte de la bactérie, Barry Callebaut avait immédiatement arrêté la production, prévenu les autorités sanitaires et contacté tous ses clients. Ses experts avaient rapidement identifié la lécithine comme étant la source de la contamination.

Aucun consommateur touché

À l’issue des vérifications réalisées auprès de ses clients, le fabricant avait pu rapidement confirmer qu’aucun des produits affectés n’était entré dans la chaîne de fabrication allant jusqu’aux consommateurs. Le groupe fournit des préparations chocolatées aussi bien à des géants de l’agroalimentaire tels que Hershey, Mondelez, Nestlé et Unilever, qu’à des biscuiteries, artisans ou professionnels de la pâtisserie.

Barry Callebaut ne divulgue pas ses chiffres de production usine par usine. Mais selon les estimations de Daniel Bürki, analyste à la Banque Cantonale de Zurich, cette usine belge contribue à environ 15% de sa production. L’usine avait partiellement repris ses activités en août, au fur et à mesure du nettoyage des lignes de production.

(AFP)

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