Football: Yakin: «Pour la Suisse, c’est comme une finale»

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FootballYakin: «Pour la Suisse, c’est comme une finale»

Si la Suisse ne perd pas contre la République tchèque, ce mardi soir en Ligue des nations, (20h45), elle fait coup double: maintien dans l’élite et tête de série pour le tirage au sort des qualifications à l’Euro 2024. Si elle perd, elle est reléguée.

Daniel Visentini Saint-Gall
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Daniel Visentini Saint-Gall
Murat Yakin est confiant, mais conscient de l’enjeu. La Suisse ne doit pas perdre ce mardi soir pour rester dans l’élite de la Ligue des nations et valider sa victoire de samedi en Espagne.

Murat Yakin est confiant, mais conscient de l’enjeu. La Suisse ne doit pas perdre ce mardi soir pour rester dans l’élite de la Ligue des nations et valider sa victoire de samedi en Espagne.

AFP

Murat Yakin, comment va cette équipe de Suisse qui vient de battre l’Espagne et qui attend la République tchèque ce mardi à Saint-Gall, dernier match de cette Ligue des nations?

Tout va bien. Après un mauvais départ dans cette Ligue des nations en juin, nous avons su corriger le tir. Nous avons battu le Portugal, l’Espagne, deux grandes nations. Maintenant, nous attendons les Tchèques, oui. C’est comme une finale. Nous voulons bien sûr nous maintenir parmi l’élite, les seize meilleures formations européennes. Les joueurs sont en forme, ils l’ont montré samedi, nous jouons à domicile, le stade sera plein et nous portera. Nous voulons gagner, bien sûr. Et on sait que rien ne sera simple: une équipe comme l’Angleterre vient d’être reléguée en deuxième division de Ligue des nations, cela souligne le niveau. Et c’est ce que l’on doit éviter en terminant bien (ndlr: si la Suisse perd, elle est reléguée). Rester parmi l’élite, c’est important sportivement et financièrement.

Comment faire la synthèse entre l’indispensable solidité défensive et les perspectives offensives qu’il faut aussi favoriser?

Nous nous sommes entraînés pour être présents offensivement. En Espagne, face à une telle équipe, on ne fait pas toujours ce qu’on veut, mais nous avons su nous montrer efficaces et solidaires. Contre les Tchèques, il faudra une bonne organisation et de l’intensité. Il s’agira de se positionner intelligemment aussi, en alliant plus de possession et de l’efficacité devant. Les joueurs sont prêts.

Vous allez devoir composer sans Manuel Akanji, si impressionnant en Espagne samedi soir, si précieux sur les deux corners (un but, un assist): il est suspendu…

Oui. Akanji n’est pas quelqu’un qu’on remplace simplement poste pour poste. Mais j’ai des solutions intéressantes, avec Schär et Cömert, chacun avec son profil. J’ai déjà un plan en tête, bien sûr, avec des orientations. Tout ce qui sera appliqué mardi soir.

Un mot sur la République tchèque?

C’est une équipe qui a plusieurs éléments de qualité, des jeunes notamment, on l’a vu à l’aller. Les Tchèques savent être compacts défensivement et jouer verticalement, avec des courses intéressantes. Depuis notre défaite à Prague, où il nous manquait plusieurs joueurs, nous avons évolué en trouvant des clés. Il faut continuer. Viser la victoire. Chaque succès nous donne plus de confiance avant le Mondial.

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