Élections fédéralesMichaël Buffat se met en retrait de la campagne
Le candidat de l’UDC vaudoise est accusé de violences conjugales.
- par
- Eric Felley
«La propagation de bruits concernant ma vie privée impose une réflexion quant à mes priorités et j’ai acquis la conviction qu’il fallait prendre le recul nécessaire pour faire face, avec ma famille et mes proches, à cette situation». Michaël Buffat, candidat de l’UDC vaudoise au Conseil national et aux États avec Pascal Broulis, a finalement réagi samedi dans un communiqué à la presse aux accusations portées contre lui dans un article du site Heidi.news.
Samedi, le site relate plusieurs témoignages, sous couvert d’anonymat, selon lesquels l’épouse actuelle de Michaël Buffat aurait dû trouver refuge récemment dans une institution pour violences conjugales. Par ailleurs, l’élu vaudois avait déjà été poursuivi par une ex-compagne en 2015 pour des faits similaires, mais la plainte qu’elle avait déposée n’avait pas abouti à une condamnation.
Dans un premier temps, Michael Buffat a réagi auprès de Heidi.news en parlant de «rumeurs qui me fâchent énormément». Dorénavant, il a décidé qu’il ne répondrait plus à la presse concernant cette affaire. Selon la RTS, le président de l’UDC vaudoise Kevin Grangier précise «qu’aucune plainte pénale n’a été déposée à son encontre, en lien avec les «rumeurs» évoquées par Heidi.news».
Démission?
Le caractère pénal des reproches faits à Michaël Buffat est également évoqué dans «Le Matin Dimanche», où la vice-présidente de l’UDC Suisse, Céline Amaudruz (UDC/GE), se dit en «état de choc» à la suite des accusations portées contre son collègue de parti. Devrait-il se retirer? «Si les faits qui lui sont reprochés sont avérés, il le fera de lui-même (…) Si les éléments constitutifs d’une infraction pénale ont été commis, et sous réserve que la culpabilité soit établie, il n’y a aucune autre voie que la démission», dit-elle.