Thaïlande: Le bilan de l’incendie d’une discothèque monte à 17 morts

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ThaïlandeLe bilan de l’incendie d’une discothèque monte à 17 morts

Un officier de la marine âgé de 40 ans est décédé, des suites du tragique sinistre qui s’est déclaré dans un club, près de Pattaya, la semaine passée.

L’incendie s’est déclaré dans la boîte de nuit «Mountain B».

L’incendie s’est déclaré dans la boîte de nuit «Mountain B».

AFP

Le bilan de l’incendie d’une boîte de nuit près de la ville touristique de Pattaya, l’un des plus meurtriers en Thaïlande de ces dernières années, s’est alourdi à 17 morts, a indiqué jeudi un groupe local de secouristes. «La 17e victime est un officier de la marine âgé de 40 ans», ont annoncé sur Facebook les secouristes du district de Sattahip (est), citant l’unité des grands brûlés de l’hôpital Siriraj de Bangkok, où elle est décédée.

Le sinistre s’est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi derniers au «Mountain B», une boîte de nuit à environ 180 kilomètres au sud-est de la capitale. Un premier bilan des secours avait fait état de treize décès sur place et d’une quarantaine de blessés. Quatre autres personnes ont ensuite succombé à leurs blessures. Les autorités de la province de Chonburi, où a eu lieu le drame, ont indiqué jeudi que 29 personnes étaient toujours à l’hôpital, dont quinze sous assistance respiratoire.

Le propriétaire de l’établissement a été arrêté samedi, avant qu’un tribunal ne le libère sous caution lundi. La présence sur les murs de mousse acoustique, censée isoler le bâtiment des bruits extérieurs, a favorisé la propagation du feu, d’après les secouristes. Selon les premiers éléments de l’enquête de police, le «Mountain B» avait reçu des autorités l’agrément pour opérer comme restaurant, mais pas comme boîte de nuit. Son propriétaire a rejeté dans une conférence de presse les allégations selon lesquelles une issue de secours avait été fermée à clé cette soirée-là.

Les règles élémentaires de sécurité sont fréquemment ignorées en Thaïlande, destination prisée des visiteurs occidentaux et asiatiques. Le Premier ministre Prayut Chan-O-Cha a plaidé vendredi, pour un durcissement des normes de sécurité, mettant en avant l’image négative que l’incendie a renvoyée à l’étranger. Lors du réveillon du 1er janvier 2009, à Bangkok, un incendie dans une boîte de nuit, le «Santika», avait fait 67 morts.

(AFP)

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