MotocyclismeDoublé pour Jorge Martin à l’issue d’un GP tronqué à Motegi
L’Espagnol a remporté le Grand Prix du Japon dimanche, devant l’Italien Francesco Bagnaia. Il n’y plus que trois points d’écart entre les deux au classement du championnat du monde.
Déjà vainqueur de la course sprint samedi, l’Espagnol Jorge Martin (Ducati-Pramac), deuxième du championnat du monde de MotoGP, a remporté le Grand Prix du Japon dimanche, devant l’Italien Francesco Bagnaia (Ducati), 2e mais toujours leader au général, à l’issue d’un GP interrompu à mi-course par la pluie battante sur le tracé de Motegi. Le sextuple champion du monde espagnol de MotoGP Marc Marquez (Honda), troisième, complète le podium.
Au général, Martin ne compte plus que trois points de retard sur le champion en titre Bagnaia (316 contre 319).
«Je voulais faire un super résultat aujourd’hui, mais quand j’ai vu qu’il commençait à pleuvoir avec mes pneus slicks, j’ai attendu de voir ce que faisait Pecco (surnom de Francesco Bagnaia). Dès qu’il s’est arrêté, je l’ai suivi», a expliqué Martin, à l’issue d’une course perturbée par la pluie qui a bien failli coûter cher à l’Espagnol.
A l’extinction des feux, si l’ensemble des pilotes est parti avec une monture configurée pour les courses sèches, après le premier tour bouclé sous une pluie qui ne cessait de s’intensifier, la majorité d’entre eux est rentrée aux stands pour repartir avec une moto équipée de pneus pluie.
Les cinq derniers à ne pas l’avoir fait sont rentrés moins de deux tours plus tard, la pluie s’étant entre temps encore intensifiée sur le circuit nippon.
Après 12 tours parcourus (sur 24), la pluie battante et la piste détrempée ont provoqué une première levée du drapeau rouge pour des raisons de sécurité.
Les pilotes ont ensuite été autorisés à reprendre la piste une vingtaine de minutes plus tard – mais les conditions ayant été jugées encore trop dangereuses, la direction de course a préféré interrompre définitivement le GP avant même la reprise annoncée de la course.