Liban: Le chef d’Etat termine son mandat sans successeur désigné 

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LibanLe chef d’État termine son mandat sans successeur désigné

Le chef de l’Etat libanais Michel Aoun quitte dimanche le palais présidentiel sans remplaçant, faute d’une entente entre les députés.

Les fidèles se sont réunis devant le palais présidentiel à Baabda pour montrer leur soutien au président sortant Michel Aoun.

Les fidèles se sont réunis devant le palais présidentiel à Baabda pour montrer leur soutien au président sortant Michel Aoun.

Anwar AMRO / AFP

Des centaines de fidèles du président libanais Michel Aoun l’ont escorté du palais présidentiel jusqu’à son domicile ce dimanche.

Son mandat de six ans s’achève lundi sans que les députés n’arrivent à élire son successeur en raison de leurs divergences politiques, dans un pays en plein effondrement économique.

Le Parlement s’est déjà réuni à quatre reprises depuis un mois en vain, ni le camp du Hezbollah musulman chiite, le puissant mouvement armé qui domine la vie politique au Liban, ni celui de ses opposants ne disposant d’une claire majorité pour imposer un candidat.

Un mandat mouvementé

La situation inquiète la communauté internationale. Le pays sera géré en attendant par un gouvernement chargé d’expédier les affaires courantes, les divisions politiques ayant également empêché la formation d’un nouveau cabinet depuis les législatives du printemps.

La présidence de Michel Aoun a été marquée par l’effondrement économique, une explosion qui a ravagé Beyrouth et un soulèvement populaire inédit.

Par le passé, l’élection d’un président a déjà débouché sur des violences ou des crises politiques, dans un pays régi par un partage communautaire du pouvoir, la présidence de la République étant réservée à un chrétien maronite. Deux partis, le CPL et les Forces Libanaises, se disputent le leadership de la communauté chrétienne.

Départ du Premier ministre

(AFP)

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