Partenariat: Révolution sonore attendue au Cully Jazz

«Immersion totale» sous le grande tente, telle est la définition donnée par le Cully Jazz qui se tient du 14 au 22 avril au ressenti de la nouvelle sono par les spectateurs. «De plus, ajoute Anouk Rieben, attachée de presse, le chapiteau est lui aussi plus haut et plus grand offrant plus d’espace aux festivaliers sans en augmenter le nombre. Quant à notre nouvelle sono révolutionnaire, c’est une première suisse dans un festival. Elle va permettre, grâce à sa spatialisation spécifique, d’entendre la musique avec la même qualité où que vous soyez sous la tente. La sono va même suivre les mouvements des musiciens sur scène.»

Des condition idéales pour accueillir le batteur Manu Katché qui va s’inspirer pour sa performance du 15 avril de son émission sur Arte «One Shot Not» avec des invités de tous horizons. Lors de sa venue à Cully, il sera accompagné de Ben l’Oncle Soul, Thomas Dutronc ainsi que de la révélation française Gabi Hartmann. Autre date à ne pas manquer, le 18 avril, une soirée qui débute avec la virtuose Sona Jobarteh, une Gambienne qui a eu le courage de jouer de la Kora, un instrument réservé traditionnellement aux hommes en Afrique de l’Ouest. Quant à la deuxième partie, elle est réservée au trio Cheick Tidiane Seck, Paco Séry, Guy Nsangué, de l’Afro Jazz grande classe comme Cully à l’habitude de nous servir et qui est particulièrement à l’honneur dans cette 40e édition. 

Tout au long de la manifestation, les trois scènes principales du festival IN, le Chapiteau, le Temple et Next Step vibreront ainsi aux rythmes d’Afrique et d’Orient, avec notamment la soirée Beyrouth-Express du 19 avril due à la chanteuse suisse d’origine libanaise Dida Guigan et le pianiste franco-arménien André Manoukian qui joue en trio avec des musiciens bulgares. Destiné aux amoureux du blues, la soprano afro-américaine de Clarens(VD), Barbara Hendricks, revisite le 18 avril la musique du sud des États-Unis qui a bercé son enfance.

Mais le Cully Jazz c’est aussi un Festival OFF d’une grande vitalité. Présent dans une quinzaine de scènes éphémères, cafés et caveaux disséminés dans l’ensemble du village, il représente un lieu d’expérimentation et un véritable tremplin pour la relève des musiques actuelles en Suisse. «Il arrive régulièrement qu’un artiste du OFF, poursuit Anouk  Rieben se retrouve, quelques années plus tard, à l’affiche du Festival IN. Le Festival OFF est entièrement soutenu par la Loterie Romande et nous lui en sommes très reconnaissants.»