Crise économique: «Pour le moment, l’économie suisse continue d’aller bien», dit le SECO

Publié

Crise économique«Pour le moment, l’économie suisse continue d’aller bien», dit le SECO

Dans un entretien publié dimanche, l’économiste en chef de la Confédération Eric Scheidegger assure que notre pays ne devrait pas connaître de récession cette année.

En ce qui concerne l’inflation, la Suisse est une «île de bonheur» et la hausse des prix devrait refluer d’ici à la fin de l’année, a affirmé dimanche Eric Scheidegger, du SECO.

En ce qui concerne l’inflation, la Suisse est une «île de bonheur» et la hausse des prix devrait refluer d’ici à la fin de l’année, a affirmé dimanche Eric Scheidegger, du SECO.

SECO

La Suisse ne va pas connaître de récession cette année, a estimé dimanche le chef de la Direction de la politique économique du SECO, Eric Scheidegger. «Pour le moment, l’économie suisse continue d’aller bien» malgré l’impact de la guerre en Ukraine sur les prix de l’énergie, assure-t-il dans un entretien à la «SonntagsZeitung», excluant des mesures de soutien comme des avantages ou des allègements fiscaux, «ni nécessaires ni utiles».

L’économiste en chef de la Confédération prévoit, dans le pire des cas, une croissance zéro l’an prochain. «Nous pourrions avoir à réviser à la baisse notre prévision pour l’an prochain. Le chiffre sera publié le 20 septembre. Nous ne tablons pas cependant sur une récession cette année», dit-il. «Dans notre scénario négatif, nous attendons une croissance zéro en 2023, au lieu d’une croissance de près de 2%», précise-t-il. En ce qui concerne l’inflation, la Suisse est une «île de bonheur» et la hausse des prix devrait refluer d’ici à la fin de l’année: «Avec 3,4%, l’inflation est bien plus faible que dans d’autres pays. Hors produits frais alimentaires, énergie et essence, l’inflation est à 2%.»

Se préparer aux pénuries d’électricité durant l’hiver

Il appartient aux entreprises d’anticiper de possibles pénuries d’électricité durant l’hiver, évoquées depuis le printemps, ajoute-t-il: «Elles ont le temps de se préparer» et «c’est à elles de prendre ce risque en compte». «S’il y a des interruptions persistantes de la production dans l’Union européenne et que nous-mêmes manquons de gaz, ce sera problématique», admet-il.

Selon Eric Scheidegger, l’économie suisse est moins sensible aux variations du prix de l’énergie que d’autres pays européens, car le gaz compte seulement pour 5% de sa consommation. Il a indiqué que le gouvernement allait débattre de possibles mesures pour atténuer la facture énergétique dans les prochaines semaines, comme une réduction des primes d’assurance maladie pour les ménages modestes.

(AFP)

Ton opinion

2 commentaires