À l’aube du Ragnarök, le soleil peine à se lever

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Jeu vidéo: une extension pour «Assassin’s Creed Valhalla»À l’aube du Ragnarök, le soleil peine à se lever

Ubisoft propose sa plus ambitieuse extension pour son jeu de vikings sorti il y a près de quinze mois. 

Jean-Charles Canet
par
Jean-Charles Canet

Bande-annonce de «L’aube du Ragnarök»

Ubisoft

Sorti la mi-novembre 2020, «Assassin’s Creed Valhalla» propose en ce mois de mars «L’aube du Ragnarök», une troisième extension, la plus ambitieuse. Une fois achetée (une quarantaine de francs) et installée, elle offre au joueur un chêne au pied duquel Eivor, farouche viking (à choix, masculin ou féminin), est invité à piquer un petit roupillon. Dans sa rêverie, il devient la divinité Odin appelée par son ex compagne pour partir en quête dans Svartalfheim, le royaume des nains, afin d’y retrouver et sauver leur fils.

L’extension est prévue avant tout pour les joueurs qui ont déjà bien écumé les territoires proposés dans le Valhalla de base. Il est recommandé que leur personnage ait atteint un certain niveau, plus de 340 point d’expériences. Les concepteurs ont néanmoins prévus une porte accès pour ceux qui n‘ont pas le niveau requis en leur offrant l’équipement adapté. 

Entre deux compliqué

Ceux qui apprécient la nouvelle orientation de la franchise «Assassin’s Creed» – désormais plus jeu de rôle que périple acrobatique et  d’infiltration – et qui ne se sont pas encore lassés de l’immensité (en nombre) des quêtes, proposées dans le «Valhalla» de base, se sentiront sans doute comme à la maison. Pour notre part, l’arrivée d’un boss en arène quelques minutes à peine après nos premières investigations dans Svartalfheim nous a un tantinet refroidi. N’ayant de loin pas épuisé tout ce que «Valhalla» avait à offrir, la remise du pied à l’étrier fut un peu compliquée. 

Différent, plus surnaturel ou onirique, mais sur le fond pareil (des points d’intérêts à foison sur une carte à explorer), l’extension n’en propose pas moins une approche narrative resserrée, qui lui profite, une réalisation solide et quelques nouveautés de gameplay originales. Alors que «Horizon – Forbidden West» a dernièrement volé notre cœur et qu’«Elden Ring» (le jeu de rôle qui fait actuellement sensation) a peiné à le conquérir  – du fait d’un gameplay un tantinet élitiste, appréciation qui n’engage que son auteur –, «L’aube de Ragnarök» se situe, de notre point de vue,  dans un entre deux compliqué.  

 

        

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