FranceEnlevée à la sortie de l’école, une ado est retrouvée morte le lendemain
Un homme déjà mis en cause pour des faits de nature sexuelle a été arrêté pour le meurtre d’une jeune fille de 14 ans, samedi. L’adolescente avait disparu en sortant de l’école, vendredi.
Un trentenaire est en garde à vue depuis vendredi soir après avoir avoué le meurtre par étranglement d’une adolescente de 14 ans. Il l’avait enlevée à la sortie de son collège à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne (sud-ouest), a-t-on appris samedi auprès de plusieurs sources proches de l’enquête. Le corps de la jeune fille a été retrouvé par la gendarmerie dans la nuit de vendredi à samedi à l’intérieur d’une maison située dans la commune de Birac-sur-Trec. Le suspect a lui-même donné les indications aux autorités.
Une autre source a précisé que le cadavre avait été retrouvé dans une maison «abandonnée» de ce secteur. D’après le procureur de la République à Agen, Olivier Naboulet, la disparition de la jeune fille avait été signalée vendredi par ses parents qui ne l’avaient pas vu revenir du collège à la mi-journée. La gendarmerie a alors exploité «les images de vidéoprotection de la ville de Tonneins», qui ont mis les enquêteurs sur la piste du suspect, un homme de 31 ans, a expliqué le procureur.
Selon une source proche de l’enquête, les images de vidéosurveillance exploitées ont d’abord permis d’identifier un véhicule puis de remonter à son propriétaire.
Elles ne montraient pas en revanche l’adolescente en train de monter dans le véhicule en question, a précisé cette source. Le procureur n’a pas confirmé le mode opératoire du meurtre, ni si le suspect avait avoué les faits. Il prévoit de tenir une conférence de presse samedi à 17h au palais de justice d’Agen. Une autre source proche du dossier a précisé que cet homme était déjà connu pour des faits de nature sexuelle remontant à une époque où il était mineur.
Selon BFMTV, il n’avait pas été condamné à une peine de prison à l’époque et avait par la suite commis des faits de dégradation et de vol. Il ne bénéficiait pas de suivi sociojudiciaire. De source judiciaire, l’homme placé en garde à vue n’a jamais été condamné pour viol.