Par ici le programme!Privé de Céline Dion, le Paléo s’offre deux popstars de haut vol
Avec Rosalía et Aya Nakamura, l’édition 2023 promet de faire des étincelles. Indochine clôturera pour la quatrième fois le festival. Les billets sont en vente le 29 mars.
- par
- Laurent Flückiger
On le sait depuis décembre, le Paléo 2023 est (encore) une édition sans Céline Dion. Du 18 au 23 juillet, on se consolera avec deux autres divas d’un tout autre genre: Rosalía et Aya Nakamura.
La première, née en Catalogne et âgée de 30 ans, est devenue une superstar internationale avec son mélange flamenco-pop. Elle est la première femme à remporter deux fois le Latin Grammy de l’album de l’année. Sur scène, ses chorégraphies devraient nous époustoufler – le concert est agendé au mercredi 19 juillet.
Tout le monde semble avoir un avis sur la seconde, Franco-Malienne de 27 ans dont le premier disque est sorti en 2017. Et souvent pas en bien. Certains voient en elle une ennemie de la langue de Molière, ses fans une Rihanna à la française qui peut se vanter de se produire à Coachella. Aya Nakamura ne laisse personne indifférent et devra faire ses preuves le samedi 22 juillet.
Placebo, Shaka Ponk et Jain
À côté de ses deux jeunes femmes, le Paléo présente des têtes d’affiche plutôt attendues. Dans le rock: Louise Attaque (mardi), Placebo (jeudi) et Shaka Ponk (jeudi). Indochine (dimanche) aura l’honneur de clôturer le festival pour la quatrième fois, après 2006, 2010, 2018 et 2023. Un record! Côté rap, on n’est pas surpris non plus de revoir Lomepal (mercredi) – dont on attend un concert au moins aussi bien qu’en 2019 – et Damso (samedi). Jain, qui doit sortir un nouvel album en avril, est aussi de la partie (jeudi).
On est curieux de voir The Black Eyed Peas (mardi), l’un des groupes les plus iconiques des années 2000. Toutefois, cela se fera sans Fergie, la chanteuse emblématique. Sigur Rós au Paléo (mercredi), ce n’était pas aussi fabuleux que ça aurait dû l’être lors du passage des Islandais en 2013, même année où avait joué Alt-J, qui revient également (jeudi). On n’est pas trop inquiet quant à la performance de Franz Ferdinand (dimanche), dont les «Take Me Out», «Jacqueline» ou «Do You Want» sonnent comme des classiques presque vingt après.
Maxime Le Forestier, le survivant
Et la chanson française? Il y a quelques années, on aurait reproché au Paléo de programmer tout le temps Patrick Bruel, Alain Souchon ou Francis Cabrel. Pour ne citer qu’eux et pour parler des «anciens». Là, il n’y a que Maxime Le Forestier. Malade, il avait annulé en 2022. Les temps évoluent, la nouvelle génération pousse, elle s’appelle: Pomme (mercredi), Pierre de Maere (mercredi), Zaho de Sagazan (mercredi), Hervé (dimanche), Aliose (dimanche), Stéphane (dimanche) et… c’est à peu près tout. Car la chanson, au XXIe siècle, c’est le rap et Bigflo & Oli qui retrouvent l’Asse (vendredi).
L’electro est bien représentée avec Martin Garrix en tête d’affiche (vendredi), mais aussi Polo & Pan (mercredi) ou Kungs (jeudi). Coup de cœur pour La p’tite fumée (vendredi) avec son didjéridoo, ses percussions, ses guitares et son talent de performeur. Ce n’est pas de l’electro mais de la transe-rock, les Belges de La Jungle (mardi) sont totalement dingues – et que deux. Enfin, n’oublions pas que le Village du monde est étiqueté Brésil.
La vente des billets et abonnements ouvrira le mercredi 29 mars à midi.