TélévisionMartin: «Je regarderai Koh-Lanta avec mon nouveau-né et ma femme»
Le Genevois de 31 ans, ancien tradeur devenu fromager, participe au jeu d’aventure de TF1 dès le mardi 21 février à 21 h 10. Confidences.
- par
- Laurent Flückiger
Martin, 31 ans, Suisse, ancien tradeur devenu fromager. Voilà un profil à côté duquel la production française de «Koh-Lanta» ne pouvait sans doute pas passer à côté. Après Colin en 2022, un autre Romand participe donc à la célèbre émission d’aventure de TF1. Avant de débarquer sur la grande île de Luçon, à l’est des Philippines, ce mardi 21 février, ce patron de trois fromageries dans la région de Genève, papa depuis cinq jours, se présente.
Martin, pourquoi participer à «Koh-Lanta»?
J’y pensais depuis très longtemps. «Koh-Lanta» est la seule émission de télé-réalité – si on peut l’appeler ainsi – qui m’a attiré dans ma jeunesse. Je trouvais génial de découvrir la survie et de faire ces épreuves mythiques. J’avais tellement envie d’être à la place des candidats! Je me suis inscrit en 2022 parce qu’avant je n’aurais pas eu le temps d’y participer, je n’avais pas la condition physique non plus. Mais cela a demandé une discussion avec ma femme – on nous demande de bloquer quand même cinquante jours. Elle m’a dit: «Tu t’inscris et tu n’as qu’une seule chance.» Et ça a marché du premier coup!
D’après vous, qu’est-ce qui a plu à la production dans votre profil?
Je me suis souvent posé la question. Peut-être mon changement de vie catégorique ou ma personnalité d’entrepreneur ou ma volonté d’aller toujours au bout des choses.
Vous disiez qu’il y a quelques années vous n’auriez pas eu la condition physique pour participer à «Koh-Lanta»…
Oui, quand j’étais à l’École hôtelière de Lausanne, je buvais trop et je fumais trop. J’avais 6 à 7 kilos en trop. Je me suis remis au sport, ce qui me permettait aussi de penser à autre chose car mon métier de trader était stressant. Attention: celui de fromage l’est aussi, mais c’est différent. De fil en aiguille, le sport est presque devenu une drogue. Je suis hyperactif, je ne peux pas ne rien faire durant vingt-quatre heures.
Quelle est votre plus grande force?
Ma facilité d’adaptation. Je suis plus à l’aise à discuter avec des paysans et des agriculteurs que d’être un tradeur qui brosse ses clients dans le sens du poil.
Qu’est-ce qui a été particulièrement difficile durant l’émission?
Je vais vous parler de ma première nuit, qui a été très marquante. On a dormi sur la plage, sur le sable, je me suis rendu compte à quel point les nuits étaient humides. L’ennui, aussi, était difficile. Quand on n’a pas d’épreuve le temps est très long.
Qu’est-ce que vous gardez de votre passage dans «Koh-Lanta»?
C’était une expérience unique, une aventure tellement magique. J’ai fait une introspection à tous les niveaux. Je n’ai que des bons souvenirs, malgré les moments difficiles. Seuls ceux qui ont participé à «Koh-Lanta» peuvent le comprendre.
Justement, vous semblez être en contact avec Colin, le candidat fribourgeois de 2022.
C’est lui qui m’a contacté récemment, il m’a encouragé. Puis, juste avant qu’il parte avec Marie en Laponie, il m’a dit qu’il avait trois heures à tuer à Genève et se proposait de me voir. On a parlé de tout, sauf de «Koh-Lanta».
Comment allez-vous passer la soirée de la diffusion du premier numéro de «Koh-Lanta»?
J’avais pensé louer une salle de cinéma pour regarder l’émission avec plein de gens. Mais ça sera en petit comité à la maison. Je suis devenu papa il y a cinq jours, alors je veux juste profiter d’être avec mon nouveau-né et ma femme.