SuisseLa politique doit être «plus favorable à l’économie et à l’agriculture»
Quatre organisations faîtières ont lancé une campagne pour «sensibiliser le public aux questions économiques et agricoles et servir de plateforme pour les élections» à l’Assemblée fédérale.
Quatre associations faîtières de l’économie et de l’agriculture – economieSuisse, l’Union suisse des arts et métiers (USAM), l’Union patronale suisse et l’Union suisse des paysans (USP) – se sont engagées ce vendredi pour une politique plus favorable à l’économie et à l’agriculture en lançant une campagne commune (voir encadré). L’objectif est double: «Sensibiliser le public aux questions économiques et agricoles et servir de plateforme pour les élections au Conseil national et au Conseil des États».
«Les habitants de notre pays doivent connaître et reconnaître l’importance sociale de l’économie et de l’agriculture», affirment les associations, dans un communiqué de presse. Car l’économie est «garante d’emplois et de places d’apprentissage attrayantes, de revenus décents, de denrées alimentaires et d’énergie en suffisance, d’assurances sociales sûres et d’une politique climatique durable», poursuivent-elles.
Leur campagne se chargera de mettre ces liens en évidence dans les prochains mois. L’accent sera d’abord mis sur diverses thématiques:
«Sécurité et stabilité»;
«Assurances sociales»;
«Formation professionnelle»;
«Durabilité»;
«Sécurité alimentaire»;
«Approvisionnement énergétique orienté vers l’avenir».
Lors d’une conférence de presse de présentation ce vendredi, les présidents des quatre organisations ont appelé à «un avenir porteur de perspectives». «La politique de l’autruche en matière économique n’est pas une solution. Nous devons au contraire miser sur l’innovation, les nouvelles technologies et les investissements», a notamment déclaré Christoph Mäder, président d’economieSuisse.
De son côté, Markus Ritter, président de l’USP, s’est montré inquiet. Constatant que «le Parlement, et en particulier le Conseil national, adopte une politique de plus en plus hostile à l’économie et à l’agriculture», il a rappelé que «cela affaiblit la Suisse, dans son ensemble. Or, ce qu’il faut, ce sont des conditions-cadres fiables, et non de l’activisme et de la bureaucratie».
D’où l’importance de «mettre en évidence les liens entre l’économie et l’agriculture ainsi que l’implication de la population en tant que partie de l’économie». Avec leur campagne, les quatre organisations faîtières visent aussi à «créer une base pour que les politiciens favorables à l’économie et à l’agriculture aient de meilleures chances d’être élus», conclut le communiqué de presse.