Epidémie: Plus de 200 cas de la variole du singe confirmés dans le monde

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ÉpidémiePlus de 200 cas de la variole du singe confirmés dans le monde

Selon l’agence de l’UE chargée des maladies, il existe 219 cas confirmés de variole du singe dans le monde, dont une grande majorité en Europe.

Trois pays concentrent actuellement l’essentiel des cas confirmés: le Royaume-Uni (71 cas), l’Espagne (51) et le Portugal (37).

Trois pays concentrent actuellement l’essentiel des cas confirmés: le Royaume-Uni (71 cas), l’Espagne (51) et le Portugal (37).

AFP

Le nombre de cas confirmés de variole du singe dans le monde a atteint 219 lundi hors des pays où la maladie est endémique, selon un bilan diffusé par l’agence de l’Union européenne chargée des maladies.

Au total, 19 pays où la maladie est inhabituelle, la plupart en Europe, ont rapporté au moins un cas confirmé, indique le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) dans une note épidémiologique diffusée mercredi soir. «La plupart des cas sont des jeunes hommes, s’identifiant eux-mêmes comme des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Il n’y a eu aucun décès», précise l’agence européenne basée à Stockholm.

Hors des 11 pays d’Afrique où cette maladie rare est endémique, trois pays concentrent actuellement l’essentiel des cas confirmés: le Royaume-Uni, premier pays où des cas inhabituels ont été repérés début mai (71 cas), l’Espagne (51) et le Portugal (37), selon l’ECDC.

Situation «atypique»

L’Europe concentre l’essentiel des cas avec 191 cas, dont 118 dans les pays de l’UE. Le Canada (15), les États-Unis (9), l’Australie (2), Israël (1) et les Émirats arabes unis (1) sont les six pays non européens avec des cas considérés comme confirmés. Les cas suspects ne sont pas comptabilisés dans le bilan. Le nombre total de cas recensés lundi par l’ECDC a pratiquement quintuplé depuis son premier pointage du 20 mai, où l’agence dénombrait 38 cas.

Lundi, dans sa première évaluation des risques, l’ECDC avait toutefois considéré que la probabilité de contagion dans la population en général était «très faible» mais qu’elle était en revanche «élevée» chez les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels. Le même jour, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé une situation «atypique» mais jugé possible de «stopper» cette transmission de la maladie entre humains.

La maladie, cousine moins dangereuse de la variole éradiquée depuis une quarantaine d’années, est endémique dans 11 pays d’Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Elle se traduit d’abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée, avec la formation de croûtes.

(AFP)

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