FranceElle invente un viol collectif pour cacher son adultère
En région parisienne, une jeune femme a été condamnée pour des «dénonciations mensongères à une autorité judiciaire».
Le 10 mai, après une soirée entre amis, une jeune femme de 28 ans se réveille chez son amant, à Vincennes, dans le Val-de-Marne, en région parisienne. Elle allume son téléphone portable et voit que son mari a tenté de la joindre à de multiples reprises. Elle l’appelle et, dans la panique d’être démasquée, elle invente un viol collectif dont elle aurait été victime…
Son époux alerte les forces de l’ordre et la machine policière et judiciaire se met en marche.
Devant les enquêteurs, la femme prétend avoir été agressée par trois hommes, Porte de Vincennes. L’un lui aurait mis dans le dos ce qui ressemblait à un canon d’un pistolet. Un autre quelque chose pour lui masquer le visage. Puis elle dit ne se souvenir plus de rien, sauf qu’elle s’est réveillée dans les bois de Vincennes avec sa robe descendue, relate «Le Parisien».
Elle embrasse un homme
Les enquêteurs font leur travail mais aucune image de vidéosurveillance ne montre une agression Porte de Vincennes. La jeune femme change alors son récit et parle d’une station de métro.
Cette fois les policiers dénichent des images avec celle qui se dit victime. Mais elle n’est pas agressée mais embrasse un homme et part avec lui…
La jeune femme a finalement avoué qu’elle avait tout inventé.
Elle a été jugée mercredi au Tribunal correctionnel de Créteil pour des «dénonciations mensongères à une autorité judiciaire», précise le quotidien français. La procureure lui a souligné qu’elle a fait perdre 48 heures à une équipe d’enquêteurs. «C’est du temps en moins pour les véritables victimes», a-t-elle lancé.
La femme a finalement été condamnée à 2000 euros d’amende.