Hockey sur glaceHenrik Tömmernes: «C’est une fin absolument magique»
Le défenseur suédois va quitter GE Servette sur le premier titre de champion de Suisse de l’histoire du club. Il était logiquement heureux et ému à l’issue de sa dernière rencontre avec les Aigles.
La fin en apothéose s’est réalisée. Grâce au premier titre de champion de Suisse de l’histoire de GE Servette, Henrik Tömmernes a eu le droit à la sortie qu’il méritait. Un dernier match à la hauteur de ses six saisons passées sous le maillot des Aigles. C’est-à-dire sensationnel, avec ce triomphe contre Bienne lors de la «finalissima».
«C’est une fin absolument magique, a réagi un Henrik Tömmernes ému. L’histoire est magnifique et je n’aurais pas pu la refermer d’une plus belle façon.» Depuis 2017 et son arrivée aux Vernets, le défenseur suédois a été l’un des grands artisans de la progression régulière du club. Maintenant, il fera éternellement partie de la plus belle ligne du palmarès du GSHC.
Le succès décroché jeudi soir dans une patinoire en ébullition restera gravé pour toujours dans la mémoire du numéro 7 grenat. «Je ne me rappelle déjà plus beaucoup de la partie, a-t-il lâché en rigolant. C’est incontestablement l’un des plus beaux moments de ma carrière. J’avais déjà gagné des titres dans le passé, mais quand tu passes autant de temps dans le même club et que tu lui offres son premier titre, ça procure des émotions indescriptibles.»
Faisant – comme à son habitude - preuve de classe et d’élégance, le futur joueur de Frölunda n’a pas oublié de saluer le rôle des travailleurs de l’ombre et de ses coéquipiers. «Je suis tellement heureux pour les gens qui sont présents depuis bien plus longtemps que moi et qui se battent pour le GE Servette. La communion avec les supporters a également été fantastique et c’est quelque chose de très fort de pouvoir fêter ce sacre avec eux. Ils méritent de vivre de telles émotions.»
Cette union sacrée va se poursuivre encore quelques jours. Puis pour Henrik Tömmernes, il sera l’heure de s’en aller. Ce titre facilitera peut-être les choses. Car l’homme quittera Genève avec le sentiment du devoir accompli et en ayant conquis le cœur de tout le peuple grenat.