Football: Yakin: «La Suisse est offensive, attractive et qualifiée!»

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FootballYakin: «La Suisse est offensive, attractive et qualifiée!»

Après le nul 1-1 à Bâle, face au Kosovo, les réactions du sélectionneur d’une Suisse qualifiée pour la phase finale de l’Euro 2024.

Daniel Visentini Bâle
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Daniel Visentini Bâle
Murat Yakin avec le sourire en coin a dressé un portrait hagiographique de son équipe de Suisse, après la qualification pour l’Euro 2024 suite au 1-1 face au Kosovo

Murat Yakin avec le sourire en coin a dressé un portrait hagiographique de son équipe de Suisse, après la qualification pour l’Euro 2024 suite au 1-1 face au Kosovo

BASTIEN GALLAY/GALLAYPHOTO

Il ne faut pas banaliser l’accomplissement: l’équipe de Suisse s’est qualifiée pour la phase finale de l’Euro 2024, elle a d’ailleurs pris l’heureuse habitude de ne plus rater ces tournois internationaux et il ne faut pas l’oublier. Mais il ne faut pas non plus s’arrêter là, dans une contemplation béate. La Suisse filera donc en Allemagne l’été prochain, mais elle ne sait plus gagner un match, même contre des adversaires plus faibles.

Il lui reste à démontrer le contraire contre la Roumanie mardi soir pour au moins terminer en tête du groupe. Alors au moment de se projeter, il y a un bonheur fragile et, en creux, ces lourdes inquiétudes. Avec en toile de fond Murat Yakin, ses choix étranges, sa gestion, son incapacité à avoir l’adhésion de son groupe.

«Je devrais peut-être m’excuser de ne pas avoir obtenu une qualification après six journées.»

Murat Yakin, qui répond sur les critiques

Lui ne voit pas les choses comme cela. Au contraire. Les critiques, il ne les comprend pas. «Je devrais peut-être m’excuser de ne pas avoir obtenu une qualification après six journées, lançait-il ironiquement. Mais c’est le foot qui est comme cela. Je ne comprends pas les critiques, mais cela n’influence pas mon travail. Ce que je vois, c’est une équipe qui pratique un super football. La Suisse est offensive, attractive, intègre des jeunes et elle se qualifie pour l’Euro avant la dernière journée. Il manque peut-être de l’efficacité, ou un peu de faim de victoire, mais on se crée des occasions et c’est important, c’est positif.»

Oui, la Suisse a dominé les petites équipes, qui toutes se laissaient dominer avec un bloc bas. Et elle a eu des occasions aussi. Il faut croire que cela suffit. Mais il reste tout de même un match, mardi soir à Bucarest, contre la Roumanie.

Ce match est capital. Avec un succès, la Suisse aurait l’assurance de figurer dans le deuxième chapeau du tirage au sort des groupes pour l’Allemagne. Évitant ainsi les autres équipes de ce chapeau déjà relevé. Tout autre résultat condamne la Suisse à être dans le chapeau 3 ou 4. Bien plus délicat. Sauf pour Murat Yakin.

«Je crois qu’on doit d’abord se réjouir de notre qualification, a tranché le sélectionneur. C’est le plus important et on l’a méritée, on a travaillé pour ça et on l’a finalisée à Bâle. Comme toujours on veut gagner tous les matches, y compris celui de mardi en Roumanie. Mais pour l’instant, ce n’est important de savoir dans quel chapeau nous serons. Nous jouons pour être capables de battre n’importe qui.»

«Pour l’instant, ce n’est important de savoir dans quel chapeau nous serons. Nous jouons pour être capables de battre n’importe qui.»

Murat Yakin, sur l’importance de finir premier de groupe

Pirouette de l’absurde. Une de plus pour Yakin, qui a rajouté que les joueurs étaient heureux, qu’il régnait une harmonie dans le groupe. Il ne manquait qu’un clin d’œil entendu et quelques confettis pour sceller ce discours. En attendant mardi prochain et le match à Bucarest.

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