Troubles au Pérou: Au moins 5000 touristes bloqués dans la ville de Cuzco 

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Troubles au PérouAu moins 5000 touristes bloqués dans la ville de Cuzco

Au Machu Picchu également, quelque 200 touristes, principalement des Nord-Américains et des Européens, ont quitté la zone à pied, les trains étant paralysés. 

L’aéroport international Alejandro Velasco Astete de Cuzco, le troisième plus important du pays, est fermé depuis lundi.

L’aéroport international Alejandro Velasco Astete de Cuzco, le troisième plus important du pays, est fermé depuis lundi. 

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Quelque 5000 touristes sont bloqués dans la ville de Cuzco suite aux manifestations réclamant la libération du président déchu Pedro Castillo et des élections anticipées au Pérou, a déclaré vendredi le maire de la ville touristique de Machu Picchu.

Aéroport fermé

«Nous avons 5000 touristes bloqués dans la ville de Cuzco, ils sont dans leurs hôtels en attendant que les vols soient réactivés», a déclaré à l’AFP Darwin Baca, maire du district voisin de Machu Picchu, qui se trouve également à Cuzco. Vendredi, l’aéroport de la ville était toujours fermé, les routes bloquées et les transports ferroviaires paralysés.

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L’aéroport international Alejandro Velasco Astete de Cuzco, le troisième plus important du pays, est fermé depuis lundi, les manifestants ayant tenté de s’y introduire alors que des manifestations dans la ville de Cuzco se poursuivent, selon le maire.

À pied le long des rails 

Pendant ce temps, au Machu Picchu, quelque 200 touristes, principalement des Nord-Américains et des Européens, ont quitté la zone à pied, longeant la voie de chemin de fer pour rejoindre la ville d’Ollantaytambo, à 30 km, où les attendent des bus. Le train entre la citadelle de pierre et Cuzco, l’ancienne capitale de l’empire inca, située à 110 km, est en effet l’unique moyen moderne de se rendre au joyau du tourisme péruvien.

A Aguas Calientes, village thermal niché dans la vallée encaissée au pied du site historique, et par lequel on accède au Machu Picchu, des dizaines de touristes sont également en attente. «Ce qu’ils craignent, c’est d’arriver à Cuzco et de ne pas pouvoir rentrer dans leur pays, car ils ont peur que la situation s’aggrave», a précisé le maire.

Au moins 18 personnes sont mortes lors des manifestations et affrontements avec les forces de l’ordre qui secouent le pays depuis le 7 décembre.

Le Parlement refuse des élections anticipées

Le Parlement péruvien a repoussé le projet de loi visant à avancer d’avril 2026 à décembre 2023 les élections générales, en pleine crise politique, avec des manifestations qui ont fait 18 morts.

La proposition n’a recueilli que 49 voix alors qu’il en fallait 87. Au total, 33 députés ont voté contre et 25 se sont abstenus, selon le décompte. La nouvelle présidente Dina Boluarte, qui a succédé au président destitué Pedro Castillo, avait annoncé vouloir avancer les élections pour tenter d’enrayer la contestation.

(AFP)

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