Procès du 13-Novembre - Possible suspension du procès en raison du Covid d’Abdeslam

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Procès du 13-NovembrePossible suspension du procès en raison du Covid d’Abdeslam

Le Procès du 13-Novembre, dont la reprise est agendée au 4 janvier, pourrait être suspendu deux jours, en raison de la contamination du principal accusé.

Salah Abdeslam lors de son procès, en novembre 2021.

Salah Abdeslam lors de son procès, en novembre 2021.

AFP

Le procès des attentats du 13-Novembre reprendra comme prévu le 4 janvier mais pourrait être suspendu deux jours en raison de la contamination au Covid-19 du principal accusé, Salah Abdeslam, a appris l’AFP, confirmant une information de France Inter.

Le procès doit reprendre le 4 janvier après deux semaines d’interruption et «risque d’être suspendu jusqu’au 6, puis reprendra normalement», selon cette source, qui a précisé que «les interrogatoires prévus les 4 et 5 janvier seront reportés à une date ultérieure».

Salah Abdeslam, seul survivant des commandos djihadistes qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés à Paris et Saint-Denis en novembre 2015, a été testé positif au Covid-19 le 27 décembre.

Il est détenu pendant la durée de l’audience dans la prison de Fleury-Mérogis, au sud de Paris. Plusieurs foyers de contaminations y ont été détectés et un dépistage massif des détenus et du personnel est en cours jusqu’à lundi, selon une source syndicale.

Plusieurs procès interrompus

La Cour d’assises spéciale juge depuis le 8 septembre et jusqu’à fin mai 20 accusés, dont 14 présents à l’audience, soupçonnés d’être impliqués à divers degrés dans la préparation des attaques djihadistes les plus meurtrières jamais perpétrées en France.

La pandémie a déjà perturbé des procès en France, à l’instar de celui des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher en 2020.

Brièvement interrompue fin septembre après un cas suspect, l’audience avait été suspendue pour de bon le 31 octobre, après trois cas de contamination parmi les accusés. La pause, prévue initialement pour deux semaines, avait finalement duré un mois.

Prisons touchées

(AFP)

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