En Grèce, le Premier ministre par interim a été investi

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GrèceLe Premier ministre par interim a été investi

Jeudi, Ioannis Sarmas a officiellement été intronisé Premier ministre, en Grèce, alors que de nouvelles élections se profilent en juin.

Ioannis Sarmas est âgé de 66 ans.

Ioannis Sarmas est âgé de 66 ans.

AFP/Greek presidency office/Thoedore Manopoulos

Le Premier ministre grec par intérim, Ioannis Sarmas, a prêté serment jeudi à Athènes, nouvelle étape vers un deuxième scrutin en Grèce, d’ici à la fin juin, après les élections de dimanche remportées par la droite. Ioannis Sarmas, 66 ans, président de la Cour des comptes, a été nommé jeudi, par la présidente de la République, Katerina Sakellaropoulou, après l’échec, voulu par les principaux partis, des tentatives pour former un gouvernement de coalition.

Ce haut-magistrat, qui a notamment effectué son doctorat de droits humains à Paris, doit former un gouvernement d’ici vendredi. «Le gouvernement par intérim aura comme seul pouvoir d’appliquer les lois» et d’«organiser les élections», a-t-il souligné à l’issue d’une brève cérémonie.

Les 300 députés élus le 21 mai devraient se réunir pour la première fois, dimanche, au Parlement qui sera dissous le lendemain lorsque la date des élections sera officiellement annoncée. Elles devraient très vraisemblablement avoir lieu le 25 juin, comme le souhaite le désormais ancien Premier ministre Kyriakos Mitsotakis.

Pas de majorité absolue

Ioannis Sarmas, dont le mandat s’achèvera après le prochain scrutin, succède à Kyriakos Mitsotakis, dirigeant de la droite Nouvelle-Démocratie qui a largement remporté le scrutin de dimanche avec 40% des voix. Malgré cette victoire, Kyriakos Mitsotakis n’a pas pu décrocher la majorité absolue, comme il le souhaitait et a donc appelé dans la foulée à un nouveau scrutin.

Il mise sur l’octroi d’un bonus allant jusqu’à 50 sièges au parti arrivé en tête lors de ce second scrutin qui se déroulera avec un mode de scrutin différent. Cette prime pourrait lui permettre d’obtenir une majorité absolue, selon ses calculs.

L’ancien Premier ministre de gauche, Alexis Tsipras, dont le parti Syriza n’a remporté que 71 sièges, a reconnu avoir encaissé «un choc douloureux» et «inattendu», dimanche, avec seulement quelque 20% des suffrages, moitié moins que son principal rival. Il s’est toutefois engagé à «livrer une nouvelle bataille» contre un gouvernement de droite «tout-puissant», «ce qui est mauvais pour la démocratie».

(AFP)

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