Moyen-Orient: Deux Néo-Zélandais disparus en Iran ont pu quitter le pays «sain et sauf»

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Moyen-OrientDeux Néo-Zélandais disparus en Iran ont pu quitter le pays «sain et sauf»

Un couple de blogueurs de voyage originaires de Nouvelle-Zélande, dont la trace avait été perdue pendant quatre mois après leur arrivée en Iran, ont pu quitter le pays en sécurité.

La Première ministre Jacinda Ardern à Wellington le 26 septembre 2022.

La Première ministre Jacinda Ardern à Wellington le 26 septembre 2022.

AFP

La Première ministre de l’État insulaire Jacinda Ardern a révélé que le gouvernement avait «travaillé dur» durant plusieurs mois pour «garantir (un départ) sécurisé» du couple ayant traversé des «circonstances difficiles». «Je suis consciente des difficultés considérables qu’eux et leur famille ont rencontrées durant ces derniers mois. Je suis ravie qu’ils soient en sécurité», a-t-elle dit. Un responsable néo-zélandais a précisé à l’AFP que le couple, qui a pu quitter l’Iran, était «sain et sauf».

Entrés dans la République islamique début juillet, les jeunes mariés Topher Richwhite et Bridget Thackwray sont devenus brusquement muets sur les réseaux sociaux qu’ils avaient pour habitude d’alimenter de splendides images de leurs voyages, suscitant l’inquiétude de leurs fans et de leurs proches.

Les détails de leur séjour en Iran n’étaient pas encore tout à fait clairs. Des responsables iraniens ont indiqué à l’AFP que le couple n’avait été ni arrêté, ni placé en détention.

Dans une vidéo publiée en juillet avant d’être retirée des réseaux sociaux, Topher Richwhite expliquait que lui et son épouse avaient été stoppés à la frontière. Il racontait que leur 4x4 avait été inspecté et que des gardes leur avaient donné des consignes sur la manière de s’habiller et de se comporter dans une atmosphère tendue. Aucune réponse n’avait été apportée aux publications soucieuses des abonnés du couple sur les réseaux sociaux.

La disparition du couple fait écho au périple de blogueurs de voyages australo-britanniques retenus en Iran en 2019, soupçonnés d’espionnage et de contournement des sanctions, avant d’être relâchés.

(AFP)

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