Football: Yoan Epitaux: «On était prêts à sauver le cul de l’autre»

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FootballYoan Epitaux: «On était prêts à sauver le cul de l’autre»

Soulagement à Neuchâtel Xamax après la victoire face à Rapperswil à l’aller du barrage (1-3). Mais conscience du chemin qu’il reste à parcourir. Le défenseur en parle.

Florian Vaney Rapperswil
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Florian Vaney Rapperswil
Yoan Epitaux (en bleu) a personnifié le don de soi mercredi à Rapperswil.

Yoan Epitaux (en bleu) a personnifié le don de soi mercredi à Rapperswil.

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Mats Hammerich a hurlé sur Yoan Epitaux. Pas pour l’engueuler. Non. Pour le féliciter d’un duel vaillamment remporté dans les airs autour de la demi-heure de jeu. Le compliment avait beau avoir la douceur d’une piqûre de frelon, il symbolisait très bien ce Xamax parfait de solidarité à l’heure de la dernière chance: un barrage pour se maintenir en Challenge League contre Rapperswil dont il a remporté l’aller 1-3 mercredi.

S’est-il montré à la hauteur dans ce registre par conscience de l’importance du moment ou plus simplement parce que les événements ont rapidement évolué en sa faveur? Un peu des deux sans doute. «Disons qu’on était prêts à sauver le cul de l’autre, et que ça a fait une grande différence», devait souligner Yoan Epitaux.

Le défenseur rouge et noir n’a pas reçu les louanges aboyées par son coéquipier pour rien: il a montré la voie de la bonne agressivité à son équipe. Un domaine dans lequel Neuchâtel n’a jamais été égalé au Grünfeld. «Il n’y a pas eu besoin de grands discours de motivation. On s’est motivés entre nous à l’approche du barrage, ça suffisait.»

Xamax a tiré parti du contexte

En revanche, il a existé une préparation très spéciale. Concoctée notamment par Uli Forte, dans un contexte où Xamax n’a d’yeux plus que pour le barrage depuis plus d’un mois. «C’était particulier, oui. À titre personnel, je peux même dire que j’ai souffert physiquement lorsque la charge d’entraînement était au plus haut, à l’arrivée du nouveau coach. Le rythme a petit à petit baissé pour qu’on arrive prêts à l’heure actuelle.»

Au milieu de ce programme, il fallait quand même disputer à chaque fois le match de Challenge League du week-end, sans enjeu sportif pour les Neuchâtelois. «Ça restait le meilleur moyen de se situer, de mettre des choses en place, comme le pressing qu’on a bien appliqué à Rapperswil. Même si le tableau était parfois bizarre, entre notre adversaire qui pouvait avoir besoin absolument des trois points d’un côté, et nous de l’autre. Au fond, on prenait parfois ces rencontres pour des grands exercices», détaille le Jurassien.

«Il ne faut pas oublier ce but embêtant qu’on concède et qui change la donne.»

Yoan Epitaux, défenseur de Neuchâtel Xamax

Xamax est ainsi arrivé à bloc en barrage et sa supériorité s’est le plus souvent fait sentir contre le 5e de Promotion League. «On a envoyé plusieurs bons signaux, mais il n’y a pas matière à trop s’avancer. Il ne faut pas oublier ce but embêtant qu’on concède et qui change la donne. On a réalisé la moitié du travail, en sachant qu’on avait pu reposer certains joueurs samedi pendant que Rapperswil disputait un match capital. Il faudra se méfier samedi, et être prêts à finir le travail.»

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