Equateur: Mutinerie dans la prison d’où s’était évadé un chef de gang

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ÉquateurMutinerie dans la prison d’où s’était évadé un chef de gang

Une «révolte interne» a éclaté mercredi dans une prison de Guayaquil d’où s’était évadé en janvier le chef de gang «Fito», ennemi public numéro 1 en Équateur.

Un incendie dans la prison de Guayaquil après une mutinerie le 27 mars 2024.

Un incendie dans la prison de Guayaquil après une mutinerie le 27 mars 2024.

AFP

Les détenus de la prison de Guayaquil d’où s’était évadé en janvier le chef de gang «Fito», ennemi public numéro un en Équateur, ont lancé mercredi une «révolte interne», a rapporté l’administration pénitentiaire du pays (SNAI).

Cette mutinerie a été initiée par «un groupe de personnes privées de liberté», mais le SNAI a indiqué sur X que «le contrôle (avait) été repris avec succès sur 80%» de la prison.

Des journalistes de l’AFP ont entendu des coups de feu provenant de cette prison, qui fait partie d’un vaste complexe pénitentiaire de Guayaquil (sud-ouest) d’où s’était évadé, le 7 janvier, le chef du plus puissant gang criminel du pays, Adolfo Macias, toujours en cavale.

Ce dernier purgeait une peine de 34 ans pour crime organisé, trafic de stupéfiants et meurtre. Son évasion a été suivie de multiples mutineries dans les prisons d’Équateur et de scènes de violences déclenchées dans les rues par les gangs.

Pour rétablir l’ordre, le président équatorien Daniel Noboa a décrété le pays en état de «guerre» contre les gangs et envoyé plus de 20’000 militaires sur le terrain.

Autrefois considéré comme un îlot de paix en Amérique latine, l’Équateur, situé entre la Colombie et le Pérou, les deux plus gros producteurs mondiaux de cocaïne, a été frappé par une vague de violences ces dernières années, liée aux gangs qui se disputent les routes du trafic et le pouvoir dans les prisons.

(AFP)

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