Football Super LeagueDimic: «Malade, René Weiler m’a donné toute sa confiance»
Après le succès 1-0 à Bâle, Bojan Dimic revient sur les circonstances spéciales de ce succès, avec l’entraîneur de Servette qui reste au vestiaire après la pause, malade.
- par
- Daniel Visentini Bâle
Bojan, racontez-nous un peu ce qui s’est passé à la pause, puisque c’est vous, l’adjoint, qui dirigiez Servette depuis la touche après la mi-temps?
René Weiler était un peu malade depuis deux jours. Il n’y arrivait tout simplement plus, il a même vomi durant la seconde période, il ne pouvait pas coacher l’équipe. Mais, malade, il m’a donné toute sa confiance. Il m’a dit: «Tu coaches, je te fais confiance, pas besoin de téléphone ou de quoi que ce soit». Je le connais bien maintenant, je savais ce qu’il voulait.
Et Servette s’est imposé ici, à Bâle. La dernière fois c’était le 25 octobre 1998, il y a 25 ans. Quand vous avez, avec les joueurs, retrouvé René Weiler dans le vestiaire, comment cela s’est-il passé?
Il voulait rester à l’écart, il ne voulait pas qu’on le prenne dans les bras, à cause de son état fébrile. Moi, j’ai refusé, je l’ai serré dans mes bras quand même.
Derrière ce succès historique, il y a une manière, une cohérence et un nouveau blanchissage, le deuxième de la saison après celui de Lugano, la troisième victoire de suite en championnat: Servette est sur le bon chemin par-delà la victoire?
Oui. Il y avait une volonté de mettre Bâle sous pression. Tout n’a pas été parfait offensivement, mais des choses se mettent en place. Sur le bon chemin? Petit à petit, il y a les prémisses de ce que Servette est capable de faire qui reviennent. Mais oui aussi, c’était important d’afficher une solidité défensive. Pour la deuxième fois de suite, on s’impose 1-0 à l’extérieur, après Lugano. C’est bien, René attache beaucoup d’importance au fait de bien défendre.