Espagne: La police enquête sur un possible empoisonneur de chats errants

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EspagneLa police enquête sur un possible empoisonneur de chats errants

À La Carlota, village du sud de l’Espagne, une dizaine de minets qui vivaient dans la rue ont été retrouvés morts et une quarantaine d’autres ont disparu. Une plainte a été déposée.

En vertu d’une nouvelle loi entrée en vigueur en septembre, toute personne reconnue coupable de cruauté ayant entraîné la mort d’un animal risque jusqu’à 3 ans de prison en Espagne.

En vertu d’une nouvelle loi entrée en vigueur en septembre, toute personne reconnue coupable de cruauté ayant entraîné la mort d’un animal risque jusqu’à 3 ans de prison en Espagne.

Photo d’illustration/Freepik/rawpixel.com

La police espagnole a annoncé jeudi avoir ouvert une enquête sur l’empoisonnement présumé de près de 50 chats, une infraction pénale qui pourrait valoir à ses auteurs plusieurs années de prison en vertu d’une nouvelle loi sur le bien-être animal. L’incident s’est produit dans le village andalou de La Carlota, situé près de Cordoue, dans le sud du pays, où des habitants ont découvert le 31 décembre les cadavres d’au moins dix chats errants dans une décharge locale.

Alerté, le parti de défense des animaux PACMA a porté plainte auprès de la Garde civile pour «l’empoisonnement massif d’un groupe de 47 chats», dont certains de ses membres s’occupaient depuis plusieurs années. «Certains animaux ont été retrouvés à l’intérieur de conteneurs proches, certains gisaient dans la rue», indique la plainte. D’après PACMA, seul un jeune chat mâle a été retrouvé vivant, mais «en très mauvais état». Les autres chats membres du groupe dont les cadavres n’ont pas été retrouvés ont pour leur part disparu.

Certains pourraient être morts dans les bois avoisinants

Selon une porte-parole de l’association, ces derniers sont probablement morts dans les bois avoisinants après avoir été empoisonnés. Des agents du service de protection de la nature de la Garde civile ont été dépêchés sur les lieux mercredi. «Ils cherchent à savoir si les décès sont dus à un empoisonnement ou à d’autres causes. Et s’il y a eu un délit, ils cherchent à identifier les coupables», a précisé un porte-parole des forces de l’ordre.

En vertu d’une nouvelle loi entrée en vigueur en septembre, toute personne reconnue coupable de cruauté ayant entraîné la mort d’un animal risque jusqu’à 3 ans de prison. Auparavant, la peine était de 18 mois. Cette loi sur le bien-être animal, qui a renforcé l’encadrement des éleveurs d’animaux de compagnie, a par ailleurs rendu obligatoire la stérilisation des chats, sauf pour les élevages.

(AFP)

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