Terrorisme: Un homme et une femme déchus de la nationalité française

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TerrorismeUn homme et une femme condamnés et déchus de leur nationalité française

Il avait prévu un attentat à Orléans, elle a participé à la préparation d’une attaque à Paris, visant une salle de concert et deux cafés: n’étant pas nés français, ils perdent leur nationalité.

La jeune femme a été condamnée pour sa participation à un projet d’attentat à Paris, déjoué en mars 2016, visant une salle de concert, deux cafés et un centre commercial.

La jeune femme a été condamnée pour sa participation à un projet d’attentat à Paris, déjoué en mars 2016, visant une salle de concert, deux cafés et un centre commercial.

photo d’illustration Getty Images

Le gouvernement français a déchu de leur nationalité un Franco-Marocain et une Franco-Turque condamnés pour avoir projeté des attentats, selon des décrets parus cette semaine sur le site du Journal officiel. Le jour d’avant, la justice britannique avait procédé de même envers une jeune femme qui avait rejoint, à l’âge de 15 ans, en 2015, le groupe État islamique en Syrie, où elle avait épousé un jihadiste d’origine néerlandaise.

Née à Lyon, la jeune femme, âgée de 25 ans, avait été définitivement condamnée, en 2017, à cinq ans de prison, dont six mois avec sursis, pour sa participation à un projet d’attentat à Paris, déjoué en mars 2016, visant une salle de concert, deux cafés et un centre commercial. «Notre cliente a payé sa dette à la société en exécutant sa peine et est maintenant parfaitement réinsérée. Cette déchéance n’a d’autre finalité que celle de l’affichage politique», ont déclaré ses avocats.

«Notre cliente a payé sa dette à la société en exécutant sa peine et est maintenant parfaitement réinsérée. Cette déchéance n’a d’autre finalité que celle de l’affichage politique.»

Les avocats de la jeune Franco-Turque

Ils déposeront un recours devant le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative, ont-ils annoncé.

Une vingtaine de déchéances depuis 2019

Né au Maroc, l’homme, 32 ans, avait, lui, été condamné, en 2019, à sept ans de prison pour un projet d’attentat déjoué en 2015, à Orléans. Parmi les cibles potentielles figuraient des policiers, des gendarmes, le préfet de région et une centrale nucléaire.

Depuis 2019, 19 déchéances de nationalité ont été prononcées pour terrorisme en France, selon des chiffres du Ministère de l’intérieur. Paris ne peut enlever leur nationalité qu’aux binationaux (pour ne pas rendre une personne apatride), mais pas ceux, parmi eux, qui sont nés français. La déchéance de nationalité peut être décidée en cas d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou en cas de condamnation pour crime ou délit terroriste. Elle est prononcée par décret du Premier ministre, après avis conforme du Conseil d’État.

(AFP)

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