Grèce – Deux explosions simultanées ont secoué Athènes pendant la nuit

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GrèceDeux explosions simultanées ont secoué Athènes pendant la nuit

À Athènes, deux bombes ont explosé devant les domiciles d’un journaliste et d’un policier dans la nuit de lundi à mardi. Revendiqués par des anarchistes, les actes n’ont pas fait de victime.

La semaine dernière, une attaque a été perpétrée contre un local de la société privée qui gère le périphérique d’Athènes, au centre d’une controverse depuis la tempête de neige qui s’est abattue, la semaine dernière, sur la Grèce.

La semaine dernière, une attaque a été perpétrée contre un local de la société privée qui gère le périphérique d’Athènes, au centre d’une controverse depuis la tempête de neige qui s’est abattue, la semaine dernière, sur la Grèce.

photo d’illustration REUTERS

Quasi simultanées, deux explosions ont eu lieu en Grèce, tôt mardi, vers 2h30 heure locale (0h30 en Suisse), selon la police. La première est survenue à Argyroupoli, banlieue de l’est d’Athènes, où habite un journaliste travaillant pour Skaï, l’un des principaux groupes de médias grecs. «Je dormais et j’ai entendu un boum. Toute la porte était en feu», a déclaré le journaliste Yannis Kampourakis à la radio Skaï.

La seconde explosion a eu lieu devant l’immeuble où réside le président d’un corps spécial de police à Kypseli, quartier populaire d’Athènes, provoquant également des dégâts matériels sur la façade. Le porte-parole du gouvernement, Yannis Economou, a qualifié ces actes de «criminels», estimant que ceux-ci «ne peuvent être tolérés par aucun citoyen républicain», selon l’agence de presse grecque ANA.

La tempête de neige comme prétexte?

Yannis Economou a également condamné «les attaques aussi inacceptables et profondément antidémocratiques» perpétrées dans la même nuit contre un local et un véhicule d’Attiki Odos, la société privée qui gère le périphérique d’Athènes, au centre d’une controverse depuis la tempête de neige qui s’est abattue, la semaine dernière, sur la Grèce. Huit personnes ont été arrêtées pour ces dégradations, selon l’ANA. Sous le feu des critiques depuis la semaine dernière, la société, dont le PDG a démissionné, est tenue pour responsable du blocage de milliers de véhicules pendant plusieurs heures sur l’autoroute enneigée.

Sur Facebook, ces dégradations ont été revendiquées par le groupe anarchiste Rubicon, connu en Grèce pour des actes de vandalisme commis, ces dernières années, contre des ambassades et bâtiments publics, sans faire de victime.

Lundi soir, le même groupe a jeté des tracts devant le ministère de la Protection civile, dénonçant «l’incompétence» des autorités grecques à faire face à l’encombrement du réseau routier de la capitale grecque pendant la tempête.

(AFP)

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