BasketballUne défaite mais des promesses pour les Lions
Plombés par deux absences puis les fautes de certains cadres, les Genevois ont baissé pavillon après trois quart-temps contre Massagno (89-68).
- par
- Jérémy Santallo
Déjà privés de deux membres du cinq de base - Jeremiah Paige (mollet) et James Karnik (genou), les Lions ont perdu après trois minutes un troisième élément importé, Arkel Lamar, cloué sur le banc après avoir été sanctionné de deux fautes alors qu’il était le préposé à la défense sur Isaiah Williams. Sans leur meilleur défenseur, les Genevois ont pris la marée tessinoise en pleine face - 6-17, 9-25 puis 12-32 à la fin du premier quart-temps.
Dans la lignée de son début de saison canon, Dusan Mladjan a été tout simplement incandescent. Trop grand pour Clayton Le Sann au poste bas, trop adroit derrière la ligne primée, l’ailier de Massagno, auteur de 21 points, reste impressionnant à 35 ans.
Menés de vingt points après dix minutes, les Lions sont revenus dans le match grâce à une défense de zone 2-3 puis Bryan Colon (22 points) et Slobodan Miljanic (20). Alignés pour la première fois ensemble, puisque le second nommé était blessé jusqu’alors, les deux hommes ont montré une vraie connexion: Colon a servi son partenaire démarqué à plusieurs reprises derrière les écrans et Miljanic lui a rendu la confiance en se montrant adroit à longue distance (38-45 à la mi-temps).
Massagno a déroulé
Les deux cadres des Lions ont repris leur show au retour des vestiaires - surtout Colon, en pleine confiance derrière l’arc! Mais il y avait toujours dans les parages un certain Dusan Mladjan pour éteindre le début d’incendie dans la maison tessinoise. Le coach genevois Alain Attallah a ensuite dû se résoudre à asseoir deux des siens, Clayton Le Sann et Arkel Lamar, chacun à quatre fautes. Massagno en a profité pour reprendre un avantage confortable (55-62) et plier les débats.
Pris à la gorge dès l’entame du dernier quart-temps, les Genevois, il est vrai pas franchement aidés par des arbitres devenus tout à coup les acteurs principaux (ce n’est jamais bon) de la soirée, ont vu tout le retard qu’il leur restait à combler pour ressembler à un rouleur compresseur qui se connaît par cœur, comme Massagno. Même sans meneur étranger, l’armada de Robbi Gubitosa a déroulé son basket léché pour s’imposer largement, au final, 89-68.