Guerre en Ukraine - Salve de sanctions contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine

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Guerre en UkraineSalve de sanctions contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine

Les pays occidentaux ont pris de nombreuses sanctions depuis le début de l’invasion de l’Ukraine jeudi par la Russie, y compris contre Vladimir Poutine.

Vladimir Poutine et Joe Biden, à Genève, le 16 juin 2021.

Vladimir Poutine et Joe Biden, à Genève, le 16 juin 2021.

AFP

L’invasion de l’Ukraine déclenchée jeudi par le président russe Vladimir Poutine a suscité une vague d’annonces de sanctions internationales contre Moscou, principalement de la part des pays occidentaux.

L’Union européenne a ajouté le président russe Vladimir Poutine et le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à la liste des responsables russes visés par des sanctions. Cette décision a été adoptée vendredi lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, décidée pour entériner le paquet de sanctions adopté jeudi soir par les chefs d’État et de gouvernement des 27.

La liste de ces sanctions, les plus «dures» jamais prises par l’UE, selon son chef de la diplomatie Josep Borrell, prévoit entre autres de limiter drastiquement l’accès de la Russie aux marchés de capitaux européens. L’UE va aussi réduire l’accès de la Russie à des «technologies cruciales», en la privant de composants électroniques et de logiciels.

Acte rarissime

De son côté, le président américain Joe Biden a aussi durci vendredi les mesures prises à l’encontre de la Russie, ajoutant comme l’ont fait les 27 et Londres, Vladimir Poutine et Sergueï Lavrov à la liste des responsables russes sanctionnés, qui sont désormais interdits de se rendre sur le sol américain. Un acte rarissime et fortement symbolique.

Les États-Unis vont aussi sanctionner le «Russian Direct Investment Fund», un fonds souverain de la Russie ayant vocation à attirer des investissements dans l’économie russe. La première tranche des sanctions américaines concerne quatre banques russes, dont les deux plus grandes du pays, Sberbank et VTB Bank, et plus de la moitié des importations technologiques de la Russie supprimées.

Le géant de l’énergie Gazprom et d’autres grandes entreprises du pays – 13 au total – ne pourront plus pour leur part lever d’argent sur les marchés financiers occidentaux, une sanction qui avait déjà été prise contre le gouvernement russe lui-même.

Londres imite l’UE et Washington

Le Royaume-Uni a également gelé les avoirs de Vladimir Poutine et Sergueï Lavrov vendredi. Londres avait auparavant décidé de sanctions ciblant le secteur bancaire, les exportations de technologies et cinq hommes d’affaires. En plus de cinq banques déjà sanctionnées mardi, le géant public bancaire russe VTB est visé et voit ses actifs sur le sol britannique gelés, tout comme le fabricant d’armes Rostec.

Le premier ministre canadien Justin Trudeau a lui aussi décidé de sanctions contre Vladimir Poutine et Sergueï Lavrov et indiqué être favorable à la suspension de la Russie du système de paiements bancaires international, SWIFT. Il a également annoncé des sanctions à l’encontre du Bélarus. Au total, environ 60 individus et entités, appartenant au cercle du pouvoir russe, dont la firme privée de sécurité Wagner, seront sanctionnés.

De son côté, l’Australie a accentué samedi ses sanctions en ciblant notamment des oligarques et tous les membres du Parlement russe, ainsi que des figures du gouvernement du Bélarus. Canberra se prépare à sanctionner personnellement Vladimir Poutine et Sergueï Lavrov.

(AFP)

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