Diane Kruger: «Je me sentais comme un morceau de viande»

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#MeTooDiane Kruger: «Je me sentais comme un morceau de viande»

L’actrice allemande est revenue sur ses premiers tests en costume pour le film «Troie» dans une interview pour «Variety», «reluquée de haut en bas» par un dirigeant de Warner Bros.

L. F.
par
L. F.
La superproduction «Troie», sortie en 2004, a lancé sa carrière hollywoodienne de Diane Kruger.

La superproduction «Troie», sortie en 2004, a lancé sa carrière hollywoodienne de Diane Kruger.

imago images/Mary Evans

L’actrice allemande Diane Kruger n’a pas que des bons souvenirs de son parcours à Hollywood. Et c’est peu dire. Il y a deux mois, elle était revenue sur son interprétation de l’interprète de l’agent double Bridget von Hammersmark dans «Inglourious Basterds» de Quentin Tarantino, en 2009. Dans une interview au podcast «Reign with Josh Smith» elle avait confié que le cinéaste ne l’avait pas aimé dans un film et qu’il ne voulait même pas l’auditionner… avant de lui donner le rôle. Aujourd’hui, elle se remémore son entrevue initiale pour «Troie», sorti en 2004 et qui a lancé sa carrière américaine.

Interviewée par «Variety» à l’occasion de son dernier film, «Swimming With Sharks», Diane Kruger raconte avoir «définitivement rencontré les Weinstein de ce monde, et dès le départ». Elle poursuit: «Je me souviens de mes premiers tests pour «Troie» et d’avoir dû me rendre chez le chef du studio en costume d’Hélène. Je me sentais comme un morceau de viande, je me souviens qu’il m’avait reluqué de haut en bas, avant de me demander: «Pourquoi pensez-vous que vous devriez jouer à ça?»

«Des situations tellement inappropriées»

Selon les experts interrogés par «Variety», il n’est pas très courant qu’une star doive se présenter en costume pour une entrevue dans le bureau d’un cadre.

Si Diane Kruger ne nomme pas le dirigeant de Warner Bros, elle résume: «J’ai été mise dans des situations tellement inappropriées et tellement inconfortables tout au long de ma carrière. Je crois que, quand j’ai commencé, j’avais l’impression que c’était comme ça que ça se passait à Hollywood. Mais je viens aussi du mannequinat et croyez-moi, ils ont aussi leurs moments…»

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